Médecine à "x" vitesse, cachet de La Poste faisant foi.
Coups de colère aujourd'hui et ras le bol !
Sans vouloir vous agonir de détails personnels et superflus, sachez simplement que je suis comme n'importe quelle personne qui, à
un moment ou à un autre de sa vie, a besoin tout simplement de consulter un spécialiste, un endocrinologue pour tout dire, et pas seulement d'ailleurs.
Vivre sans thyroïde n'est certes pas une sinécure.
Cela ressemble aux montagnes russes ou pour donner dans la métaphore mythologique, à un périple qui passe par Charybde et
Scylla...Ulysse voulait retrouver sa Pénélope, moi juste retrouver des dosages normaux de TSH et oublier tous les inconvénients qu'ils peuvent produire si en moins de temps qu'il ne faut pour
le dire, ils s'effondrent, ou bien s'envolent.
Ras le bol d'être enfermée dans un corps douloureux qui ne répond plus et vous transforme en petite vieille perclue de douleurs
musculaires.
A propos, savez-vous qu'avec cette pathologie, un taux de TSH bas, signifie que votre dosage est trop élevé, et que
son corollaire, taux de TSH élevé, qu'il est trop bas ?
Vous n'avez rien compris ? Bon, peu importe, sinon que les désagréments sont fort nombreux et que comme il va bien falloir que ce jeu
de yoyo cesse, je dois consulter, après avis préalable de mon médecin généraliste, un endocrinologue.
Médecin généraliste consulté de nouveau hier, après des investigations ayant eu lieu lundi dernier. Il semblerait bien que la révision générale risque d'être couteuse, en temps et autres inconvénients, mais passons...
Appel donc auprès du CHR d'Orléans, et nouveau parcours sans attente aujourd'hui. Standard, puis secrétariat du service indiqué plus haut et là commence mon agacement. Une date de rendez-vous m'est proposée en service
public le...15 janvier 2013 ! Plus de 6 mois donc à attendre.
En consultation dite privée, le délai aurait été bien moins long me dit-on, mais pas question pour moi. Je n'accepte pas les dérives
financières incroyables de ce système qui nous mènent à la catastrophe sanitaire et démontrent, si besoin en était encore, que se soigner est dorénavant une question de
moyens.
Que dire ? Que les bras m'en tombent ?
Même pas finalement après 5 années d'ère Sarkozy, de loi HPST, de continuation de la politique ubuesque du numérus clausus,
d'autorisation de dépassement d'honoraires dans un établissement public de surcroît, de casse de notre système de soins...
Pas étonnée mais en colère.
Un RDV est finalement pris avec un autre praticien exerçant même spécialité, pour le mois de septembre prochain. Paraît-il qu'avec
insistance de mon médecin, le délai aurait pû être réduit, mais je refuse, je me répète, ce système.
Cependant, si ce premier rendez-vous est pris, il m'en reste un second à prendre. Celui pour passer une IRM.
Nouvel appel au standard, service passé, mais robot me demandant pour qui voter : le 1..., youpi c'est pour un rendez-vous, je
n'écouterai donc pas le choix 2, ou 3, ou...
Pfff ma joie est de courte durée, c'est un répondeur qui
prend le relais et me débite ce qui finit par me mettre définitivement en colère pour la journée.
En effet, pour prendre rendez-vous, je dois envoyer mon ordonnance par courrier ou par fax - comme si tout le monde avait un fax
à sa disposition ! - au service concerné, avec mes coordonnées et date de naissance. " Votre demande sera soumise à un radiologue " rajoute la voix...
Comment cela "soumise" ? Mon médecin n'est-il pas seul juge de cela ? Ou bien y a-t-il un tri à faire, par loterie, tirage au sort,
coup de dés ? A moins qu'il ne faille boucher les trous sur un cahier de RDV que l'on suppose chargé ? Ou finalement encore moins de personnel, déjà pas assez nombreux en temps
normal, en cette période de vacances ? Et en ce cas tant pis pour celles et ceux dont les pathologies n'en prennent pas, elles, de vacances ?
Et puis, confier mon ordonnance à la poste, pour un courrier distribué hypothétiquement le lendemain, en étant très optimiste,
reçu et ouvert s'il n'est pas perdu dans les services peut-être le jour suivant, la réponse sera ? Aux calendes grecques ? Mais là-bas aussi c'est la crise ! Merdum ! A moins que très bientôt
la demande sera exigible en lettre recommandée avec accusé réception, cachet de la poste faisant foi ?
Bref, trêve de plaisanteries fielleuses, je suis toujours en colère.
Car pour ne pas en rester là, à Orléans, qui aime décidément beaucoup son titre de laboratoire sécuritaire de la France, en plus des
: carte vitale avec photo s'il vous plaît et attestation mutuelle, la carte d'identité vous est réclamée.
Bien qu'il n'y ait aucune obligation en la matière, l'hôpital d'Orléans en fait une.
J'avais déjà dénoncé cela en 2008 où une affichette déposée sur le comptoir de l'accueil m'avait
interpellée.

Même si à côté le texte de réglementation précisait que c'était une possibilité et non une obligation.

Aujourd'hui, les "moeurs" guéantesques perdurent en ce service et se trouvent même confortées par les convocations reçues suite
aux prises de rendez-vous.

" Le changement, c'était maintenant " en mai dernier.
Il est vrai que nous sommes en juillet et que peut-être que le slogan ne valait que pour le 06 mai passé ? Les soins de santé ? De toute façon, pas un "chantier" prioritaire
de ce gouvernement, alors...
Pas fini de dénoncer et de militer pour de véritables changements, avec le Front de Gauche, moi j'vous le dis !
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