Les Oies du Capitole.
Qui n'a pas entendu parlé tout au long de sa scolarité, en cours d'histoire ou de latin de cet événement rapporté par
Tite-Live qui attribuerait aux oies sacrées du Capitole et consacrées à la déesse Junon la sauvegarde de la ville de Rome ?
Celles-ci par leurs cris auraient réveillés les romains endormis et ainsi permis d'éviter l'invasion de leur ville par les barbares gaulois.
On dit que Cicéron en son temps attesta exactement du contraire et que les Gaulois occupèrent même le Capitole pendant 6 mois, selon Varron cette fois.
Quant aux aruspices qui n'étaient pas en reste et s'ennuyaient ferme entre les murs de leurs temples respectifs, ils aimaient à deviser gaiement autour des entrailles fumantes de ces braves volatiles afin d'y lire un hypothétique avenir.
Mais que viennent donc faire les oies du Capitole sur un blog orléanais me direz-vous ?
Ceux qui comme moi se promènent sur les bords de loire du côté de St Marceau par exemple auront constaté que quelques spécimens de cet ordre, sans doute égarés lors d'une migration, ont élu domicile sur les berges de notre fleuve ligérien.
Qu'ils s'y trouvent même tellement bien qu'ils s'y sont reproduits et n'en bougent plus été comme hiver.
Et ça cacarde, cagnarde, criaille, siffle et glousse allègrement.
A la manière d'une cour, nos oies se sont installées, entourés de canards un rien valet ou laquais, et trônent en majesté au sein de ces gibiers de peu de prestige qui ne font que cancaner, caqueter ou nasiller.
Aussi quelque jars dominant et grisonnant, trouvant sans doute que certains de ces grossiers estafiers sont un rien audacieux donne du bec et pince cruellement ces manants effrontés qui s'étant trop approchés, voudraient à la manière de leur seigneur et maître avoir même pitance.
D'aucunes mouettes elles-mêmes un peu bravaches et un tantinet outrecuidantes grapillent en un plongeon aussi rapide qu'inattendu quelques rognures délaissées par le monarque auto-proclamé.
Fort jaloux de ses prérogatives cependant, notre arrogant et bruyant tyran veille au grain, secondé dans sa tâche par un factionnaire qui du gris comme lui a triste habit.
Despote et souverain, zélateur et sectateur faisant pour l'occasion bon ménage.
Tant et si bien qu'ils besognent âprement à conserver leurs biens.
L'un déboutant toute vélléité d'exister hors de son joug, l'autre surveillant et alpaguant tout récalcitrant.
Et ils le font savoir, campant farouchement sur leurs positions, refusant d'abandonner toute once d'autorité ou liard de subsistance.
Pourtant la révolte gronde dans la basse-cour orléanaise.
Car les temps sont durs.
Et nos volatiles mulards, mâtinés de barbarie et de moindre importance se font pressants et insolents.
Quoi, les maîtres de ces lieux voudraient tout régir et gouverner sans partage, et garder pour leur caste aisance et sustentation ?
Ils font nombre cependant, mais nos revêches monarques se gonflent d'importance.
Aux dernières nouvelles, quelques canards sournois et matois auprès des potentats ont joué les renégats.
Que va-t-il advenir de la basse-cour orléanaise ?
De mon poste d'observation, je veille...
Les volatiles vont-ils retrouver un équilibre et vivre en paix ?
Toujours est-il qu'aux dernières nouvelles même les cormorans désertent nos rivages.
Leur couleur noire aux origines douteuses quant à nos contrées, ne bénéficiant pas du nécessaire visa long séjour dans cette basse-cour, ils ne peuvent donc prétendre à intégration et sont en voie d'expulsion de nos rivages...
De votre envoyée spéciale dans le poulailler aurélianis, en attendant plus d'information, je vous rends l'antenne Léon...
Ici Aurélianis, à vous Cognacq-Jay...
Celles-ci par leurs cris auraient réveillés les romains endormis et ainsi permis d'éviter l'invasion de leur ville par les barbares gaulois.
On dit que Cicéron en son temps attesta exactement du contraire et que les Gaulois occupèrent même le Capitole pendant 6 mois, selon Varron cette fois.
Quant aux aruspices qui n'étaient pas en reste et s'ennuyaient ferme entre les murs de leurs temples respectifs, ils aimaient à deviser gaiement autour des entrailles fumantes de ces braves volatiles afin d'y lire un hypothétique avenir.
Mais que viennent donc faire les oies du Capitole sur un blog orléanais me direz-vous ?
Ceux qui comme moi se promènent sur les bords de loire du côté de St Marceau par exemple auront constaté que quelques spécimens de cet ordre, sans doute égarés lors d'une migration, ont élu domicile sur les berges de notre fleuve ligérien.
Qu'ils s'y trouvent même tellement bien qu'ils s'y sont reproduits et n'en bougent plus été comme hiver.
Et ça cacarde, cagnarde, criaille, siffle et glousse allègrement.
A la manière d'une cour, nos oies se sont installées, entourés de canards un rien valet ou laquais, et trônent en majesté au sein de ces gibiers de peu de prestige qui ne font que cancaner, caqueter ou nasiller.
Aussi quelque jars dominant et grisonnant, trouvant sans doute que certains de ces grossiers estafiers sont un rien audacieux donne du bec et pince cruellement ces manants effrontés qui s'étant trop approchés, voudraient à la manière de leur seigneur et maître avoir même pitance.
D'aucunes mouettes elles-mêmes un peu bravaches et un tantinet outrecuidantes grapillent en un plongeon aussi rapide qu'inattendu quelques rognures délaissées par le monarque auto-proclamé.
Fort jaloux de ses prérogatives cependant, notre arrogant et bruyant tyran veille au grain, secondé dans sa tâche par un factionnaire qui du gris comme lui a triste habit.
Despote et souverain, zélateur et sectateur faisant pour l'occasion bon ménage.
Tant et si bien qu'ils besognent âprement à conserver leurs biens.
L'un déboutant toute vélléité d'exister hors de son joug, l'autre surveillant et alpaguant tout récalcitrant.
Et ils le font savoir, campant farouchement sur leurs positions, refusant d'abandonner toute once d'autorité ou liard de subsistance.
Pourtant la révolte gronde dans la basse-cour orléanaise.
Car les temps sont durs.
Et nos volatiles mulards, mâtinés de barbarie et de moindre importance se font pressants et insolents.
Quoi, les maîtres de ces lieux voudraient tout régir et gouverner sans partage, et garder pour leur caste aisance et sustentation ?
Ils font nombre cependant, mais nos revêches monarques se gonflent d'importance.
Aux dernières nouvelles, quelques canards sournois et matois auprès des potentats ont joué les renégats.
Que va-t-il advenir de la basse-cour orléanaise ?
De mon poste d'observation, je veille...
Les volatiles vont-ils retrouver un équilibre et vivre en paix ?
Toujours est-il qu'aux dernières nouvelles même les cormorans désertent nos rivages.
Leur couleur noire aux origines douteuses quant à nos contrées, ne bénéficiant pas du nécessaire visa long séjour dans cette basse-cour, ils ne peuvent donc prétendre à intégration et sont en voie d'expulsion de nos rivages...
De votre envoyée spéciale dans le poulailler aurélianis, en attendant plus d'information, je vous rends l'antenne Léon...
Ici Aurélianis, à vous Cognacq-Jay...
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