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13 Nov

1ère Action Anti-Sexiste à Orléans.

Publié par Circé  - Catégories :  #Violences faites aux femmes, sexisme, machisme

Ce samedi 12 novembre était donc la date que nous avions retenue pour la première action anti-sexiste que notre Collectif avait décidé de mener.


Et pour cette première action, c'est la librairie "Passion Culture" ouverte, il y a tout juste 8 semaines, place de Loire, en marge du cinéma Pathé, qui a été choisie.

 

Il faut avouer que  pour un magasin qui apparaissait de qualité sur deux étages, 1400m2 de surface et différents concepts semblant novateurs, l'agencement d'une partie du magasin en avait heurté plus d'un-e.

 

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Le Collectif en avait été rapidement averti.


Cela avait effectivement enflammé le web local, les boîtes mails des un-e-s et des autres, avec en réaction immédiate, la tenue de deux réunions et la mise au point de l'action de ce jour.

 

Action si possible drôle, décalée, voire caustique, mais de toute façon non violente et respectueuse du magasin, sans déprédation aucune bien évidemment, mais tournant en dérision l'agencement sexiste de celui-ci.

 

Lors de ces deux réunions, il avait donc été décidé que les femmes se transformeraient en femmes à barbe et moustache pour se retrouver dans le rayon dont le genre n'était pas assigné à leur "rôle" et les hommes avec barrettes ou serre-tête, jupe, robe...pour être eux aussi en cet univers genré censé ne pas leur être ouvert.

 

Enfin qu'un 1er prix de sexisme et de discrimination de genre avec statuette et diplôme à l'appui lui serait remis.

 

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Ces messieurs ont parfaitement su, comme nous, déconstruire les codes !

 

 

6eme-4053.jpg

 

Mais revenons-en au début et à ces 15H, ce samedi 12 novembre, date et heure de notre RDV prévu devant le magasin.


A n'en pas douter, les infos recueillies promettaient une mobilisation conséquente pour cette première et avec si ce n'est la parité parfaite, une mixité certaine.

 

Pari gagné à ce niveau, de la petite quinzaine de personnes que nous espérions en ce long week-end du 11 novembre, c'est à près d'une quarantaine que nous nous sommes retrouvé-e-s au plus fort de l'action.

 

Cependant, l'afflux de personnes à l'extérieur se retrouvant devant le magasin, a attiré l'attention. Nous avons eu la surprise de voir arriver Sylvie Champagne, la gérante du magasin qui est venue à notre rencontre.

 

Courage qu'il faut lui reconnaître.


Sans doute pas simple de venir ainsi au devant de personnes que l'on sait ne pas être acquises à sa "cause", bien au contraire. 

 

Echanges, puisque l'on ne pouvait parler de dialogues à cet instant, pour le moins si ce n'est virulent, en tout état de cause empreint de tentatives de culpabilisations et d'accusations grotesques. Nous pouvions parfaitement comprendre que se retrouver ainsi sur le devant de la scène et pas pour être encensée, était dérangeant.

 

Mais s'entendre dire pêle-mêle que :


- nous l'attaquions parce que c'est une femme, sous entendu, si c'était un homme nous ne l'aurions probablement pas fait...

- que tout cela était parti d'une lettre "anonyme", - allégation fausse puisqu'alors elle était interviewée par Mourad Guichard, journaliste à Libération, sur le contenu d'une copie de mail, celui-ci protégeait tout simplement ses sources -

- nous la poignardions dans le dos en mettant en péril son entreprise par notre action, et qu'en conséquence sans doute en janvier elle serait contrainte de déposer le bilan, ce dont elle nous remercierait en nous écrivant une belle lettre,

- peut-être et elle se le demandait, nous avions été envoyé-e-s par la concurrence ?

- et qu'enfin en tant que femme, on ne pouvait la suspecter de "sexisme", compte tenu de son parcours : 17 années sans qu'on lui laisse les commandes et à devoir faire ses preuves en subissant la domination de chefs masculins, 1 année pratiquement sous tutelle masculine, une vie personnelle heurtée avec à la clé un départ avec ses 2 enfants dans un climat de violence ...

 

Bref visiblement, être une femme lui semblait être un argument incontestable la protégeant de toute accusation de "sexisme" ou de "discrimination de genre".

 

Sauf que, sauf que...

 

Comme un homme elle nous a servi le même discours et les mêmes arguments culpabilisateurs du chef-fe d'entreprise se levant tôt le matin, ayant crainte de ne pas y arriver, à l'abri de toute critique puisque créat-rice-eur d'emplois, nous faisant le chantage à l'emploi, etc...etc...Mais non, décidément non, c'est pour nous une attitude inacceptable, que l'on soit Homme ou Femme.

 

Nous la félicitons d'avoir respecté une certaine parité, de rémunérer ses employé-e-s de la même façon qu'ils/elles soient hommes ou femmes, - en cela, elle ne fait que respecter la loi- mais  non Madame Champagne ne peut se prévaloir de ses inquiétudes et craintes pour nous culpabiliser.

 

Nombre de femmes et d'hommes se lèvent comme elle, fort tôt chaque matin, ont de grandes craintes quant à leur avenir et/ou celui de leur entreprise, mais ce n'est nullement aux autres de supporter leurs peurs, mais bien à elle et eux d'assumer leurs choix et risques, tout en respectant l'éthique d'une vie en société ou Hommes et Femmes n'ont pas à être discriminé-e-s.

 

Trop facile de se parer de ces arguments de chef-fe d'entreprise créat-rice-eur d'emplois pour accéder au statut quasi  "intouchable", "inattaquable", voire d'emblée d'être porté-e aux nues, de celui ou celle à qui on ne doit rien reprocher.


Cela suffit. L'éthique et il semble que Mme Champagne y réponde sur nombre de points, existe aussi.

 

La création de 15 emplois n'exonère pas de tout, n'autorise pas tout. Et le genre féminin n'est pas un alibi imparable prémunissant de tout sexisme.

 

Alors oui, nous avons osé. De plus, apprenant de sa propre bouche son parcours personnel, cela nous a semblé encore plus incompréhensible. Comme cet ultime argument, que de nous répondre que tout cela n'était que de la : décoration !

 

Pourtant, les femmes comme les hommes ne sont pas des potiches.


Les mots ont un sens, et ces deux vocables qui désignent pour chacun la moitié de l'humanité ne sont pas que des décorations,  des totems-repères définissant des "univers" sexistes et genrés...

 

Pourquoi faut-il que lorsqu'une femme devient cheffe d'entreprise, ou accède à une fonction de pouvoir, nombre d'hommes et de femmes prétendent que sous sa gouvernance, c'est encore pire que sous celle d'un homme ?

 

Sinon que certaines pour y arriver se montrent encore plus machistes, sexistes que des hommes en compensant le vide de leur entrejambe par une volonté et un management que d'aucuns qualifient volontiers de "couillus". Dans ce monde impitoyable de l'entreprise, il semblerait que cette qualification soit un compliment...alors qu'elle ne fait qu'avaliser la violence vécue au quotidien par nombre de femmes et d'hommes dans leurs emplois.

 

La réussite au féminin doit-elle répondre à ces codes délétères ?


Nous sommes nombreu-x-ses à penser que non dans tous les domaines, et surtout pas en reprenant les stéréotypes sexistes.

 

Après ces échanges houleux, nous avons donc pénétré dans le magasin, gagné le rayon incriminé où Monique Lemoine a pris la parole au nom du CODF, pour féliciter Sylvie Champagne quant à l'agencement sexiste de cette partie de sa librairie tout en lui remettant statuette et diplôme.

 

Nous avons eu droit à une cliente passablement énervée, un tantinet aiguillonnée par deux vendeuses qui nous ont aimablement traité-e-s de "connes", en citant Audiard : "C'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnaît, ils osent tout". Cliente qui en a profité, elle, pour nous asséner un : " Il y en a vraiment qui n'ont rien à foutre de leur temps, Pauvres filles, va "...

 

On voit d'où viennent les insultes et la grossiereté.

 

Mais merci Madame pour votre sexisme et merci Mesdames pour votre sympathique sens du paradoxe : vous nous avez montré le chemin, si cher à Audiard, en nous précédant !


Remarquez cependant, comme dans les propos mêmes de ces femmes, le sexisme est ambiant, récurrent, combien elles l'ont aimablement  relayé, voyez pourtant comme sur les photos nous sommes hommes et femmes à dénoncer cet agencement, et combien ce sont les femmes qui ont été destinatrices des insultes...

 

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Monique avec son humour habituel lui a rétorqué, qu'elle aurait beau en rajouter, la gérante ne lui ferait pas cadeau du livre qu'elle feuilletait, le tout sous les rires de l'assistance.

 

L'humour c'est bien ce qui sauve de tout.

 

Mme Champagne n'en a eu que peu au début, elle nous a filmé, bien entendu pas dans le but d'en rire, mais de porter preuve de l' "agression" que nous avions commise dans son magasin.

 

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Nous avons même eu la surprise de voir arriver la police.

 

Police qui n'est pas intervenue, sans doute à la demande de Mme Champagne elle-même, puisque nous l'avons vue échanger quelques mots avec les agents qui sont assez vite repartis sans venir jusqu'à nous.

 

A la cliente irascible, a succédé une autre cliente très classe, élégante et pimpante, un peu surprise au début, mais qui entendant le sens de notre action l'a appuyée auprès de la gérante.

 

A cet instant, la discussion a enfin été amorcée, bien que Mme Champagne utilisant toujours des termes outranciers, nous a signifié qu'elle ne se mettrait pas à genoux devant nous, que nous ne la censurerions pas, qu'elle refusait de changer l'agencement du magasin.

 

Mais tandis que chacun-e reposait chaque livre à sa place, qu'elle reconnaissait que nous n'avions commis aucune dégradation - et nous en remerciait -, elle a eu l'idée de génie qui nous a permis de trouver un compromis en torpillant finalement les codes convenus.

 

Ce qui ne pouvait que nous satisfaire pleinement, d'autant que du coup, encore une fois, l'humour était le gagnant de l'affaire.

 

Sa proposition a été d'intervertir les mots "Femme" et "Homme", tout en laissant les rayonnages en place. Ce qui bien évidemment interpellera, à l'avenir ses clients et lui permettra de se défendre de sexisme en en sabordant les codes en vigueur.

 

C'est sur cette proposition, dont nous l'avons remerciée, que nous sommes parti-e-s. Proposition et mise en oeuvre qui lui vaudront à n'en pas douter un afflux de client-e-s dans son magasin.

 

Et nous serons sans doute les premièr-e-s à déambuler, flâner,  choisir des livres sans aucune restriction.

 

Bravo Madame !

 

* Ceci n'est que notre première action, d'autres sont en cours de préparation et Noël s'avère très riche en période d'assignation des rôles, de discrimination et de sexisme, à suivre...

 

* Aujourd'hui vendredi 06 janvier, rien n'a changé malgré les engagements de Mme Champagne en novembre dernier Dont acte !

 

A voir aussi cette vidéo, réalisée par Steph qui montre et démontre la/les réactions de l'une et des autres.

 

 


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C
<br /> La question me semble toujours être: comment être efficace pour faire comprendre rapidement à des gens, fe/hom/mes qui sont coincé/e/s dans les cases où on les a mis/es, que l'avenir sera<br /> meilleur pour tout le monde y compris eux/elles-mêmes si tout devient mixte, lectures, jouets, jeux, activités des enfants ou des adultes,métiers, car ce sera un vrai choix, vraiment libre.<br /> <br /> <br /> Que "diviser pour régner" se révèle toujours une erreur à la longue. (ici, croire qu'on gagnera plus d'argent avec des rayons séparés filles/garçons, alors que dans la vie réelle, de plus en plus<br /> de parents ont des activités mixtes, c'est vieux jeu, dépassé).<br /> <br /> <br /> Votre action dans cette librairie a été efficace, en partie, ce n'est qu'un bon début !<br />
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C
<br /> <br /> Tout simplement merci Claire.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Vous dites : "esprit embrumé",  oui j'e souscris :<br /> <br /> <br /> quand , vers mes 28 ans, la conscience de mon, de notre aliénation aux idées et étiquettes qui nous sont collées par la société et l'entourage s'est brusquement imposée, j'ai senti que c'était<br /> comme si un voile s'était déchiré dans ma tête, et j'ai pensé alors que nous portons sans le savoir un voile intérieur qui nous déforme la réalité.<br /> <br /> <br /> Voile invisible, imperceptible tant qu'il ne s'est pas déchiré...<br /> <br /> <br /> Claire (de Toulouse).<br />
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C
<br /> <br /> Claire :<br /> <br /> <br /> Merci de votre commentaire.<br /> <br /> <br /> C'est cela, nous portons un voile spécial qui nous est imposé dès notre plus jeune âge. Parce que l'éducation à l'égalité au non-sexisme ne sont pas de mise dans notre pays, il n'y a qu'à voir ce<br /> que viennent de faire les firmes lego et play mobil qui sont en train de modifier des emballages, des couleurs, ceci afin de les destiner à des filles. Un marché à conquérir selon eux.<br /> <br /> <br /> Mais est-ce l'emballage, l'achat des parents qui feront que ces jouets seront offerts dorénavant à des petites filles. Malheureusement je dirai oui. Leurs parents ne sont pas plus éduqués à<br /> l'éducation non sexiste. Les couleurs les dédouaneront de se poser de nécessaires questions.<br /> <br /> <br /> Nos enfants garçons et filles ne peuvent-ils pas partager leurs jeux et jouets ? Un garçon avoir un poupon en cadeau, une fille un tracto-pelle, un garçon jouer à la dinette tandis qu'une fille<br /> aimera faire un jeu de construction ?<br /> <br /> <br /> De même pour la lecture, orienter les filles vers les princesses ( la maison, l'intérieur) les garçons vers l'aventure ( l'extérieur) n'est-ce pas déjà les prédestiner à des roles qu'ils auront<br /> bien du mal à combattre en grandissant ?<br /> <br /> <br /> C'est un schéma mental qui nous est imposé depuis des millénaires.<br /> <br /> <br /> Bousculer ces codes voudrait dire pour nombre une autre lecture de ce qui se passe dans notre environnement.<br /> <br /> <br /> Ainsi il ne suffit pas de se prétendre non-sexiste comme la gérante de ce magasin au prétexte qu'elle est femme, pour ensuite se comporter en simple boutiquière, éclairée par le seul goût du<br /> lucre, pour l'être (non-sexiste).<br /> <br /> <br /> Sachez qu'à l'étage elle a orchestré un rayon garçon, un rayon fille, un garçon fille et garçon quelle progression vraiment et puis aussi un rayon littérature féminine ..<br /> <br /> <br /> Finalement on peut avoir un magasin, l'habiller d'un titre ronflant de Passion Culture et agir en boutiquière et oeuvrer contre les interêts des autres femmes, des petites filles qui sont des<br /> femmes en devenir et aussi contre l'intérêt des hommes qui ne sont pas plus libérés de l'attribution des roles que leur impose notre société, et que cette personne pérennise.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Bravo de Toulouse !<br /> <br /> <br /> je viens de recevoir et de lire ce compte-rendu , bravo à tout ce qui aide la libération des esprits et des corps;<br /> <br /> <br /> Claire.<br />
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C
<br /> <br /> Claire :<br /> <br /> <br /> Merci pour votre commentaire toulousain.<br /> <br /> <br /> Cela fait du bien. Les consciences sont bien embrumées, croyez-moi, et il y a bien du ménage à faire quant aux idées fumeuses ou Homme et Femme ne seraient que des potiches totémiques destinées à<br /> faire vendre.<br /> <br /> <br /> Le reste, pour celles et ceux-là, du moment que le profit est là. Même l'excuse de se revendiquer femme pour se croire tout permis. Peu importe ? A voir...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> Je vais devoir attendre un peu pour vous rencontrer car j'étais aux Urgences de La source pour des soucis de santé, hier soir.<br /> <br /> <br /> Je dois me ménager pour l'instant donc je freine tous ce que je fais en ce moment qui soit autres que les soins médicaux.<br /> <br /> <br /> Mon passage aux URGENCES, fera sûrement le sujet d'un article car j'ai été chôquée de l'accueil que j'y ai eu alors que j'avais été envoyée par le SAMU...mais c'est une autre histoire et un autre<br /> combat car le CHRO ne brille pas par sont côté humain avec les patients...Certainement très qualifié pour les soins mais au détriments des relatiosn avec les patients !<br /> <br /> <br /> Dès que je serai mieux point de vue santé, je vous le ferai savoir et merci de me tenir au courant de vos actions...!<br /> <br /> <br /> Avec toiute mon amitié<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> A.BERNEAU/ Morgane<br /> <br /> <br /> FIL INFO FRANCE<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Bonjour A.Berneau/Morgane :<br /> <br /> <br /> Il n'y a aucun souci pour ma part.<br /> <br /> <br /> Il y aurait beaucoup à dire effectivement sur l'accueil des patients, mais aussi sur l'éreintement du personnel qui n'en peut mais.<br /> <br /> <br /> Prenez soin de vous et nous prendrons date lorsque vous serez disponible et en meilleure santé.<br /> <br /> <br /> Très cordialement,<br /> <br /> <br /> D.Tripet<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Chère Madame,<br /> <br /> <br /> J'ai bien trouvé votre commentaire sur mon blog et je vous remercie de vous êtes manifestée.<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas bloquée sur vos action et je suis sûre que je pourrais surement en soutenir certaines qui m'apparaîtront vraiment important en ce qui concernent les femmes.<br /> <br /> <br /> Je suis toujours ouverte à vous rencontrer afin que vous puissiez m'expliquer vos actions.<br /> <br /> <br /> Vous avez dû trouver mon message sur ce frorum puisque vous m'avez contacté sur mon blog ou alors une connaissance commune vous a donné mon lien.<br /> <br /> <br /> Je vous ai bien laissé un message sur ce blog en début de semaine dernière.<br /> <br /> <br /> Je maintiens ma proposition de vous rencontrer, je ne suis pas quelqu'un de bornée dans mes écrits et encore moins vis à vis des gens.<br /> <br /> <br /> J'espère que nous aurons l'occasion d'échanger devant un thé où autre brevage.<br /> <br /> <br /> Je vous souhaite une bonne fin de semaine.<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> Morgane<br /> <br /> <br /> Correspondante de presse<br /> <br /> <br /> FIL INFO FRANCE<br />
Répondre
C
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Et merci pour votre réponse si rapide.<br /> <br /> <br /> En tout premier lieu, je crois comprendre que vous m'avez laissé un message, mais où ?Si c'est via over-blog, sachez que j'ai quelques difficultés parfois dans les commentaires qui n'apparaissent<br /> pas dans ma boite mail. Du coup, je ne vais pas vérifier sur mon blog proprement dit où il y a un onglet "commentaire" spécifique.<br /> <br /> <br /> Ce qui me joue des tours notamment dans la validation des commentaires. Malheureusement aucune trace de votre intervention.<br /> <br /> <br /> Je ne suis arrivée sur votre blog que parce que j'ai observé via les liens qui arrivaient sur le mien qu'il y avait un blog abraysien que je ne connaissais pas. D'où ma curiosité, la découverte<br /> de votre article d'où mon à sa suite.<br /> <br /> <br /> Ceci étant dit, je ne pense pas que vous soyez bloquée sur quoi que ce soit, un commentaire peut-être un raccourci qui parfois n'apporte pas tous les éléments d'analyse. Il me semble d'ailleurs<br /> vous avoir remercié pour votre honnêteté quant au lien que vous avez effectué vers le billet relatant l'action du CODF, celui-ci apportant une autre opinion.<br /> <br /> <br /> Sachez que je n'ai aucun souci pour vous rencontrer, vous devez d'ailleurs avoir maintenant mon adresse mail suite au commentaire que je vous ai laissé pour prendre contact.<br /> <br /> <br /> Ma seule contrainte sera seulement mon agenda un peu bousculé. Je reviens ainsi à l'instant du forum des droits humains où aux côtés d'Emmanuelle Piet de l'observatoire des violences faites aux<br /> femmes du 93, Présidente du Collectif féministe contre le viol et Maître Legrand-Vaujour, Maître Nadine Pontruché avocates spécialisées dans le droit des personnes à Orléans, j'intervenais sur le<br /> thème : La justice en questions : comment la justice prend en compte les violences faites aux femmes ?<br /> <br /> <br /> D'où ce commentaire tardif ou au contraire très matinal,<br /> <br /> <br /> Très Cordialement<br /> <br /> <br /> Dominique Tripet<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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" Pourquoi une Femme entière ne serait-elle qu'une moitié ? "