Dénoncer base élèves...déplaît fortement !
Alors que Lounis Ibadioune, dont j'ai relaté le cas ICI, a été purement et simplement relaxé aujourd'hui par le tribunal de police de Paris, une autre affaire du même type est en
cours du côté de Crest dans la drôme.

Pierre Nicolas était/est toujours l'animateur du collectif Pont Mistral de Crest.
Ce collectif de citoyens se réunissait jusqu'à fin juillet dernier tous les jeudis de 17H à 18H sur le pont du même nom.
Ceci afin de protester contre la politique de casse sociale mise en oeuvre par N.Sarkozy et dont le maire de la ville de Crest, Hervé Mariton est un zélé zélateur.
A ceux qui ne connaitraient pas Hervé Mariton, je répondrais ce que je réponds invariablement autour de moi et qui fait merveille quant à l'appréhension physique du personnage, c'est celui qui ressemble furieusement à un moine défroqué.
Donc chaque jeudi, nos citoyens occupaient le pont et posaient des panneaux/pancartes qu'ils enlevaient dès l'occcupation terminée, soit une heure plus tard.
Le panneau ci-contre vous donne une idée de la gravité de l'affaire et du délit commis !
Car délit, il va y avoir.
Jeudi 12 juin 2008, la police municipale a notifié aux manifestants sans pour autant dresser de PV qu'ils ne pouvaient pas accrocher leurs "panneaux politiques" sur tel mur ou tel poteau.
Se pliant à cet impératif, les manifestants ont alors mmédiatement posé à terre les dits panneaux aux slogans politiques.
Ce qu'ils ont également fait les jeudis suivants.
Mais cela n'a pas empêché la police municipale de revenir le 19 juin et cette fois, de verbaliser.
Et là, tout de même, Pierre Nicolas de s'interroger.
Il n'est pas un béni oui-oui de la politique sarkozyste, c'est clair.
Militant engagé comme Lounis, c'est aussi un farouche opposant au fichier base élèves.
Qu'il a bien entendu refusé d'alimenter pour ne pas le mettre au service du Maire, "besson" de Sarkozy.
Rappellons tout de même que ce fichier contenait entre autres indications à fournir, la nationalité des parents, la langue et culture d'origine, la date d'entrée en France...
Aussi pense-t-il donc tout naturellement ,comme d'autres membres du collectif d'ailleurs, que ce PV n'est qu'un prétexte pour lui faire payer le prix de sa résistance à un tel fichier, mais aussi celui de la dénonciation de l'usage dont il pourrait en être fait entre les mains d'un Maire soutenant les thèses Hortefeux/Besson.
Pierre Nicolas ne s'en est pas laissé compter pour autant, et conteste la validité du PV.
C'est pour cette raison qu'il passera le 16 mars prochain à 09H45 au tribunal de Die (26400).
Vous pouvez lui manifester votre soutien en lui écrivant à : PrNICO@aol.com
Y aurait-il de la fébrilité dans l'air ?
Alors que souhaiter de plus à Pierre sinon qu'il subisse le même sort que Lounis.

Pierre Nicolas était/est toujours l'animateur du collectif Pont Mistral de Crest.
Ce collectif de citoyens se réunissait jusqu'à fin juillet dernier tous les jeudis de 17H à 18H sur le pont du même nom.
Ceci afin de protester contre la politique de casse sociale mise en oeuvre par N.Sarkozy et dont le maire de la ville de Crest, Hervé Mariton est un zélé zélateur.
A ceux qui ne connaitraient pas Hervé Mariton, je répondrais ce que je réponds invariablement autour de moi et qui fait merveille quant à l'appréhension physique du personnage, c'est celui qui ressemble furieusement à un moine défroqué.
Donc chaque jeudi, nos citoyens occupaient le pont et posaient des panneaux/pancartes qu'ils enlevaient dès l'occcupation terminée, soit une heure plus tard.
Le panneau ci-contre vous donne une idée de la gravité de l'affaire et du délit commis !
Car délit, il va y avoir.
Jeudi 12 juin 2008, la police municipale a notifié aux manifestants sans pour autant dresser de PV qu'ils ne pouvaient pas accrocher leurs "panneaux politiques" sur tel mur ou tel poteau.
Se pliant à cet impératif, les manifestants ont alors mmédiatement posé à terre les dits panneaux aux slogans politiques.
Ce qu'ils ont également fait les jeudis suivants.
Mais cela n'a pas empêché la police municipale de revenir le 19 juin et cette fois, de verbaliser.
Et là, tout de même, Pierre Nicolas de s'interroger.
Il n'est pas un béni oui-oui de la politique sarkozyste, c'est clair.
Militant engagé comme Lounis, c'est aussi un farouche opposant au fichier base élèves.
Qu'il a bien entendu refusé d'alimenter pour ne pas le mettre au service du Maire, "besson" de Sarkozy.
Rappellons tout de même que ce fichier contenait entre autres indications à fournir, la nationalité des parents, la langue et culture d'origine, la date d'entrée en France...
Aussi pense-t-il donc tout naturellement ,comme d'autres membres du collectif d'ailleurs, que ce PV n'est qu'un prétexte pour lui faire payer le prix de sa résistance à un tel fichier, mais aussi celui de la dénonciation de l'usage dont il pourrait en être fait entre les mains d'un Maire soutenant les thèses Hortefeux/Besson.
Pierre Nicolas ne s'en est pas laissé compter pour autant, et conteste la validité du PV.
C'est pour cette raison qu'il passera le 16 mars prochain à 09H45 au tribunal de Die (26400).
Vous pouvez lui manifester votre soutien en lui écrivant à : PrNICO@aol.com
Y aurait-il de la fébrilité dans l'air ?
Alors que souhaiter de plus à Pierre sinon qu'il subisse le même sort que Lounis.
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