Fansolo : Journée de Fête et de Renaissance à Orléans.
C'est la nouvelle qui vole de blog en blog, orléanais ou non, de journaux en radios, de mail en SMS : Le Maire d'Orléans, Serge Grouard a perdu en Cour de Cassation, dans l'affaire Fansolo.
Fansolo, un blogueur historique en Cenabum, celui qui a ouvert la voie à bien d'autres blogs dont le mien. Je n'oublie pas que c'est Antoine qui m'a vivement incitée à ouvrir le blog de Circé, il y a maintenant près de quatre années, jour pour jour.
Ainsi donc Antoine alias Fansolo se retrouve largement réhabilité, après trois années de procédures abusives menées par un Maire qui n'a eu de cesse de laminer le blogueur potache qui avait osé le moquer, lui, sa "Seigneurie".
Je ne referai pas l'historique de toute cette affaire.
Pour cela, je vous conseille :
- l'excellent billet de Steph, alias Polyborus Plancus, l'un des soutiens indéfectibles à Antoine.
- Comme celui de son ami et mentor Jean-Paul alias le Chat de Gouttières,
- ou bien encore celui de Bernard, alias Chroniques Ovales ,
- et aussi Michel alias BCT,
- et tant d'autres que vous pouvez découvrir sur BlogOrléans, dont un qui n'a pu s'empêcher encore une fois de parler de son compteur de lecteurs !
Sans oublier un reportage de cette journée qui sera publié sur Rue89.
Antoine retrouve ainsi son Honneur après avoir été attaqué même au sein d'un Conseil Municipal dont notre Maire s'est servi comme d'une tribune personnelle. Tout comme il a usé de l'argent public en attaquant Antoine en tant que Maire.
Aujourd'hui toutes les sommes auxquelles Antoine a été condamné à lui verser, à lui Serge Grouard, devront lui être remboursées, ce qui
n'est que Justice réelle, plus 3000 euros de condamnation aux dépens. En espérant que ce sera sur la cassette personnelle du Maire et non sur celle des Orléanais qui devront en supporter les
frais, ce que je crains fort !
Mais en fait qu'est-ce qu'ont été ces trois dernières années vécues par Antoine ?
Outre qu'il a été sanctionné au sein de son entreprise avec demande de deux semaines de mise à pied - il en subira une -, qu'il a été obligé de quitter la région, de changer d'emploi, plusieurs fois d'appartement pour "poser" sa famille, les conséquences sur sa vie personnelle ont été nombreuses.
Financières bien évidemment, sur lesquelles je ne reviendrai pas, Stéphanie l'a fort bien expliqué.
Familiales ensuite. Déraciner deux petites filles, qui ont du après bien des péripéties se refaire des ami-e-s, retrouver un travail dans lequel Antoine et Anne-Claude, sa femme et compagne pouvaient s'investir, s'épanouir et puis avant tout cela : résister ...
J'ai en mémoire ce soir de décembre, il y a deux années où Antoine est venu à son corps défendant nous rejoindre lors d'une RDB à Orléans. Il venait d'apprendre qu'il avait perdu lors de son premier procès et venait de faire appel de la décision du tribunal d'Orléans.
Je me souviens comme il était mal, alors qu'il m'expliquait qu'en arrivant à proximité d'Orléans, il avait été pris de nausées, de vertiges, d'envie irrépressible de rebrousser chemin.
Toutes choses qu'éprouvent les victimes de violences.
Et cette affaire, indubitablement aura été un déchainement de violences. Et puis aussi de petites lachetés, l'une d'entre elle, la plus insupportable sans doute, venant d'un ami, ou prétendu tel qui ce soir là lui aura clairement asséné devant son père, ses soutiens qu'il n'aurait jamais dû faire appel de ce jugement.
Nous sommes nombreu-ses-x à nous en rappeler.
Antoine a tenu bon, lui qui s'est écrié qu'il croyait en la Justice de son pays. Il a eu raison envers et contre tout d'y croire.
Après cela il a perdu une nouvelle fois en appel au tribunal d'Orléans avant que d'aller en Cour de Cassation. Là aussi certains étaient dubitatifs et l'avaient fait savoir.
Nous avons malgré tout été un certain nombre à rester à ses côtés, à l'appuyer, à même aller à l'audience de la Cour de Cassation à Paris en juillet dernier, telle Steph ou moi-même.
C'est un autre visage de la Justice que nous avons découvert, rassurant et serein, comme il se devrait de l'être à chaque fois.
Il est vrai que lors du premier procès, lorsqu'un Président de Tribunal se permet juste après l'exposé de l'affaire de s'exclamer : " C'est l'histoire de l'arroseur arrosé ", on savait d'ores et déjà que la cause était entendue au détriment d'Antoine.
Aujourd'hui, après 3 années de purgatoire et d'attaques insidieuses à son encontre, Justice est rendue à Antoine.
Je serai à ses côtés à 11H30 devant la Mairie d'Orléans, lieu qu'il a choisi pour tenir SA conférence de presse. J'invite toutes celles et tous ceux qui en ont envie de venir nous rejoindre, afin de nous réjouir ensemble de cette bonne nouvelle.
Et en plus, il fait beau !
Pour rappel :
* A lire aussi cet excellent article sur Rue89
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