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LE PARISIEN -<br /> "A 18 h 15 hier sur le perron de l'Elysée, Nicolas Sarkozy n'a pas répondu - c'est le moins que l'on puisse dire - aux attentes des manifestants. Aucune annonce concernant le nombre de postes à la rentrée, aucune proposition pour revaloriser « le métier d'enseignant ».<br /> <br /> Un tacle politique aux communes de gauche<br /> <br /> Tout en affirmant son respect du droit de grève, « constitutionnel », le président a annoncé... un projet de loi avant l'été, instaurant le service minimum d'accueil à l'école les jours de grève. Une idée qui hérisse bon nombre des enseignants. Mais, le président a dégainé, profitant des sondages aux termes desquels 60 % des Français trouvent l'idée bonne.<br /> <br /> Un tacle politique aux communes de gauche, qui ont affirmé qu'elles s'opposaient au principe, au nom du respect du droit de grève. Et un rappel à celles de la majorité, qui ont aussi traîné les pieds. Pour des raisons à la fois techniques et de principe : si l'Etat instaure un service minimum, ce n'est pas aux communes de le mettre en oeuvre, estiment-t-elles.<br /> <br /> Les réactions ne se sont évidemment pas fait attendre. Le secrétaire du PS, François Hollande accuse, le président de vouloir « ouvrir une épreuve de force ». Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), qui a, lui, ouvertement refusé d'organiser un service minimum dans la capitale, dénonce le « passage en force inadapté », « contraire à la Constitution ». Dans le camp des profs, l'humeur était à la consternation, voire à la colère."
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" Pourquoi une Femme entière ne serait-elle qu'une moitié ? "