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09 Mar

Excommunions les excommunicateurs !

Publié par Circé  - Catégories :  #Femme, Société et politique

Elle a 9 ans, mesure 1m36 pour 33 kg, s'appelle Francina et ... vient d'avorter.
Victimes des viols répétés de son beau-père depuis l'âge de 6 ans, qui par la même occasion abusait aussi de sa grande soeur handicapée de 14 ans, la petite fille s'est donc retrouvée enceinte, de jumeaux qui plus est.

Lorsque sa mère s'en est rendue compte, elle a fait ce que toute mère sensée et responsable aurait fait.
Elle a couru non seulement à la Police porter plainte, mais fait le nécessaire pour que sa petite fille n'aille pas jusqu'au bout de cette épouvantable grossesse avec l'aide des médecins brésiliens qui ont suivi cette horrible affaire.

Car cela se passe bien au Brésil, à Récife exactement.

Bien que la loi sur l'interruption de grossesse soit très restrictive au Brésil, puisque ne sont reconnus que deux cas : le viol ou la mise en danger de la vie de la mère, la fillette a pu avorter tout à fait légalement.
Elle répondait malheureusement aux deux critères imposés.

Et bien figurez-vous que l'archevêque de Récife, Mgr José Cardoso Sobrinho, n'a rien trouvé de mieux que d'excommunier la Mère, l'Enfant et l'équipe médicale pour cause d'avortement, jugeant la loi de Dieu supérieure à celle des hommes.

Vous étonnerai-je si je vous apprends que de plus il a tout le soutien du Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation des évêques à Rome.
On marche décidément sur la tête du côté des religieux.

On lève l'excommunication d'un Monseigneur Williamson, négationniste en Diable de l'existence des chambres à gaz où sont mortes pas moins de 6 millions de victimes dans les camps de la mort durant la dernière guerre mondiale, mais on excommunie bravement pour avortement une enfant, sa mère et les courageux médecins qui l'ont aidé.

Alors là, Je le déclare tout net :
- " Et si on excommuniait ici, avec les pouvoirs qui ne me sont pas conférés, mais que je m'octroie bien volontiers pour combattre la Bêtise érigée en dogme, tous les excommunicateurs religieux intégristes vilipendeurs glabres ou de tous poils ? "

Ce n'est vraiment pas la Honte qui les étouffe.
Encore une fois les femmes paient pour le crime des hommes.
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B
header_original_mod<br /> <br /> body {<br /> color: #000000;<br /> font: normal 0.80em/1.4em Verdana, Tahoma, sans-serif;<br /> }<br /> h1 {<br /> padding-bottom: 10px;<br /> color: #00043C;<br /> font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;<br /> font-weight: bold;<br /> font-size: 2.4em;<br /> border-bottom: 15px solid #000099;<br /> }<br /> h2 {<br /> padding-top: 0px;<br /> padding-bottom: 0px;<br /> color: #00043C;<br /> font-size: 1.3em;<br /> }<br /> h3 {<br /> padding-bottom: 0px;<br /> color: #00043C;<br /> font-size: 1em;<br /> font-weight: normal;<br /> border-bottom: 2px solid #000099;<br /> }<br /> hr {<br /> color: #f00;<br /> background-color: #000099;<br /> height: 3px;<br /> }<br /> a {<br /> text-decoration: underline;<br /> }<br /> a:active, a:hover, a:focus {<br /> color: #f00;<br /> }<br /> <br /> Lettre de l'évêque de la Nièvre publiée par Zénit, organe de presse de l'Eglise catholique :<br /> <br /> Excommunication au Brésil : Réaction de Mgr Deniau, évêque de la Nièvre<br /> « Il y avait autre chose à dire »<br /> ROME, Jeudi 12 mars 2009 (ZENIT.org) - Nous reprenons ci-dessous un communiqué de Mgr Francis Deniau, évêque pour la Nièvre, en France, qui réagit à la décision de l'archevêque de Recife au Bré ;sil, d'excommunier la mère d'une fille de neuf ans, enceinte, et de l'équipe médicale qui a procédé à l'avortement (cf. Diocèse de Nevers).<br /> Il y avait autre chose à dire<br /> J'ai appris comme tout le monde que la mère d'une fille de neuf ans, enceinte de son beau-père, avait été excommuniée par son évêque au Brésil, avec l'équipe médicale qui avait procédé à l'avortement de sa fille.  Comme évêque, je suis solidaire de tous les évêques du monde. La solidarité impose de dire ses désaccords, sinon elle ne serait que complicité. Je dois dire à mon frère l'évêque de Recife - et au cardinal qui l'a soutenu - que je ne comprends pas leur intervention. Devant un tel dr ame, devant la blessure d'une enfant violée et incapable, même physiquement, de mener à terme une grossesse, il y avait autre chose à dire, et surtout des questions à se poser : comment accompagner, encourager, permettre de sortir de l'horreur, de retrouver sens et goût à la vie ? comment aider la fille et la mère à se reconstruire ? Nous balbutions, surtout nous les hommes, et devons compter sur les femmes pour être là avec plus de présence que de paroles. Mais des paroles de condamnation, un rappel de la loi, aussi juste soit-elle : c'est ce qu'il ne faut pas faire.<br /> Jésus aurait dit que la morale est faite pour l'homme et non l'homme pour la morale. Il a dénoncé l'hypocrisie de ceux qui lient de pesants fardeaux sur les épaules des autres.<br /> Je confesse que j'ai accompagné des femmes avant et après une IVG. Je crois que l'Église catholique assume sa responsabilité sociale en insistant, à temps et à contre-temps, sur le respect de la vie humaine « depuis la conception jusqu'à la mort naturelle ». Nous manquerions à notre responsabilité en taisant cet appel, qui relève de la défense des plus petits et des plus faibles. Après, il s'agit d'accompagner chaque personne, dans des situations où je ne voudrais pas être, et où chacun essaie de faire au mieux de ce qu'il ou elle peut. Dieu nous appelle à des décisions qui peuvent être exigeantes, mais d'abord il nous enveloppe de sa tendresse, et il nous accueille dans les obscurités et les drames de la vie. J'attends des hommes d'Église, mes frères, qu'ils n'utilisent pas son nom pour condamner des personnes ou les enfermer dans la culpabilité.<br /> Francis Deniau, évêque p our la Nièvre<br /> Merci, Circé, pour ton ouverture d'esprit.
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B
header_original_mod<br /> <br /> body {<br /> color: #000000;<br /> font: normal 0.80em/1.4em Verdana, Tahoma, sans-serif;<br /> }<br /> h1 {<br /> padding-bottom: 10px;<br /> color: #00043C;<br /> font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;<br /> font-weight: bold;<br /> font-size: 2.4em;<br /> border-bottom: 15px solid #000099;<br /> }<br /> h2 {<br /> padding-top: 0px;<br /> padding-bottom: 0px;<br /> color: #00043C;<br /> font-size: 1.3em;<br /> }<br /> h3 {<br /> padding-bottom: 0px;<br /> color: #00043C;<br /> font-size: 1em;<br /> font-weight: normal;<br /> border-bottom: 2px solid #000099;<br /> }<br /> hr {<br /> color: #f00;<br /> background-color: #000099;<br /> height: 3px;<br /> }<br /> a {<br /> text-decoration: underline;<br /> }<br /> a:active, a:hover, a:focus {<br /> color: #f00;<br /> }<br /> <br /> Voici enfin la réaction que j'attendais d'un dignitaire de l'Eglise de France (publié par Zénit, le "journal" électronique de l'Eglise catholique).<br /> Excommunication au Brésil : Réaction de Mgr Deniau, évêque de la Nièvre<br /> « Il y avait autre chose à dire »ROME, Jeudi 12 mars 2009 (ZENIT.org) - Nous reprenons ci-dessous un communiqué de Mgr Francis Deniau, évêque pour la Nièvre, en France, qui réagit à la décision de l'archevêque de Recife au Brésil, d'excommunier la mère d'une fille de neuf ans, enceinte, et de l'équipe médicale qui a procédé à l'avortement (cf. Diocèse de Nevers).<br /> Il y avait autre chose à dire<br /> J'ai appris comme tout le monde que la mère d'une fille de neuf ans, enceinte de son beau-père, avait été excommuniée par son évêque au Brésil, avec l'équipe médicale qui avait procédé à l'avortement de sa fille.  Comme évêque, je suis solidaire de tous les évêques du monde. La solidarité impose de dire ses désaccords, sinon elle ne serait que complicité. Je dois dire à mon frère l'évêque de Recife - et au cardinal qui l'a soutenu - que je ne comprends pas leur intervention. Devant un tel drame, devant la blessure d'une enfant violée et incapable, même physiquement, de mener à terme une grossesse, il y avait autre chose à dire, et surtout des questions à se poser : comment accompagner, encourager, permettre de sortir de l'horreur, de retrouver sens et goût à la vie ? comment aider la fille et la mère à se reconstruire ? Nous balbutions, surtout nous les hommes, et devons compter sur les femmes pour être là avec plus de présence que de paroles. Mais des paroles de condamnation, un rappel de la loi, aussi juste soit-elle : c'est ce qu'il ne faut pas faire.<br /> Jésus aurait dit que la morale est faite pour l'homme et non l'homme pour la morale. Il a dénoncé l'hypocrisie de ceux qui lient de pesants fardeaux sur les épaules des autres.<br /> Je confesse que j'ai accompagné des femmes avant et après une IVG. Je crois que l'Église catholique assume sa responsabilité sociale en insistant, à temps et à contre-temps, sur le respect de la vie humaine « depuis la conception jusqu'à la mort naturelle ». Nous manquerions à notre responsabilité en taisant cet appel, qui relève de la défense des plus petits et des plus faibles. Après, il s'agit d'accompagner chaque personne, dans des situations où je ne voudrais pas être, et où chacun essaie de faire au mieux de ce qu'il ou elle peut. Dieu nous appelle à des décisions qui peuvent être exigeantes, mais d'abord il nous enveloppe de sa tendresse, et il nous accueille dans les obscurités et les drames de la vie. J'attends des hommes d'Église, mes frères, qu'ils n'utilisent pas son nom pour condamner des personnes ou les enfermer dans la culpabilité.<br /> Francis Deniau, évêque pour la Nièvre
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B
Circé,"Notre société est pornographique", dis-tu. Je voudrais développer, avec la certitude absolue de ne pas être hors du sujet initial.  On peut raisonnablement se demander, je n'accuse pas et j'ai bien dit "se demander" et il s'agit donc d'une simple hypothèse, si le vice, en général et en particulier, ne profite pas davantage à l'Etat qu'il ne lui coûte. Mme Morano, en juin 2008, annonçait à grand renfort de publicité dans presque tous les journaux, qu'aucune image pédophile ne passerait plus par les serveurs français, une sorte d'anti-nuage tchernobylien de la vertu nationale, en quelque sorte. Ma réaction a été sincèrement plus qu'enthousiaste : j'ai immédiatement écrit à la Dame que j'étais fière d'elle et fier d'être français et que, je ne me contenterai pas de mon admiration dans mon soutien. Curieusement, ce fut Madame Alliot-Marie qui me répondit : une façon de dire que l'idée était d'elle et pas de la subalterne. Une lettre admirable dans laquelle elle me remerciait du fond du coeur de la soutenir contre vents et marées. Résultat : RIEN !!! Il n'y a jamais eu de loi, de décret, et s'il y en a eu, on n'en a pas vu la couleur. Le jeu en ligne va devenir tout à fait légal. Il était hypocritement interdit, mais franchement, devenu tellement courant que l'interdiction ne servait plus à rien. La différence : une taxe probable sur les gains dans les caisses de l'Etat français et... des familles sur la paille, parce que papa il a la roulette à la maison. La prostitution. Les filles, on l'a toujours su, se font taxer de différentes façons dans certaines villes. Le fait qu'on leur ait donné un statut de professionnelles fait aujourd'hui qu'elles payent des impots en proportion des revenus de leurs maquereaux : des sommes considérables. La pornographie sur Internet et sur cassettes, et sous toutes ses formes, l'une des industries les plus florissantes des temps modernes. Quitte à aller "chercher" des filles de l'Est, chez elles, pour leur faire tourner des scènes que nos gaillardes pornstars trouveraient indécentes à tourner. Là encore, une manne, peut-être, pour l'Etat, pour les Etats. Et, en prime, une singulière leçon de choses pour nos adolescents et nos adolescentes qui, parce que ça a toujours été comme ça, "essaient de faire pareil pour voir comment ça fait". Demandez à n'importe quel gynéco d'aujourd'hui : ils sont époustouflés par les trésors d'imagination déployés par leurs patient(e)s et leur partenaire.Maintenant, on peut faire comme en 68 et hurler, bêtement : "Il est interdit d'interdire" ; "faites l'amour pas la guerre". L'amour ? Vous avez de ces maux !Attention quand même de ne pas aller trop loin. Ca pourrait réveiller nos talibans à nous. Ils sont bien plus internationaux qu'on ne le pense, les talibans. Et peut-être que cette résurgence  du tabou et de la punition est-elle la conséquence d'une permissivité et d'un laxisme dangereux. Gare aux retours de bâtons ! Si vous touchez aux filles des humbles, Messieurs les violeurs, pignon sur rue ou pas, vous risquez fort de le payer de votre vie. Ce n'est pas une menace, mais la leçon de l'Histoire.
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M
Je n'étais pas du tout humoristique et je suis désolé que vous ayez pu croire à une plaisanterie de ma part sur un tel sujet. Je ne connais effectivement pas dans mon environnement de petite fille de 9 ans qui soit pubère. Et d'après ce que j'ai pu lire ici ou là, malgré une précocité accrue des premiers rapports sexuels chez les jeunes, dans notre société l'âge de cette véritable transformation physiologique parait plutôt aller en s'accroissant aussi bien pour les filles que pour les garçons, contrairement aux sociétés dans lesquelles le mixage interracial est plus présent comme le Brésil. Mais je peux évidemment me tromper. Ca n'a d'ailleurs aucune importance. Que ce genre d'acte soit perpétré sur une gamine de 9 ou 12 ans ne change rien à sa nature odieuse et dans tous les cas il faut évidemment y mettre rapidement un terme afin de ne pas obérer l'avenir de ces enfants. L'Eglise condamne l'avortement, soit ! c'est son droit. C'est toujours un échec et une épreuve pour la femme de quelque âge qu'elle soit. Mais j'aimerais savoir quelle pénitence aurait bien pu infliger le prêtre au violeur qui se serait confessé d'un tel acte...  J'espère avoir été clair cette fois ! Oui, Excommunions les excommunicateurs.   
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C
<br /> @ Minijack : Oui, vous avez été très clair.<br /> Très sincèrement, je pensais que vous saviez cela au sujet de l'âge des petites filles qui pouvaient même si ce n'est pas la majorité mais de plus en plus fréquent cependant être pubère à 9<br /> ans.<br /> Maintenant la grande différence entre vous et moi il est vrai, est notre sexe justement.<br /> Alors sans doute est-ce plus facile à savoir lorsque l'on est mère, que l'on côtoie d'autres femmes de connaître ces cas.<br /> En ce qui concerne cette petite fille, il ne s'agit pas de rapports sexuels précoces, mais de viols caractérisés et répétés.<br /> On dit que les rapports sexuels commencent de plus en plus tôt, mais je ne sais que vous répondre là-dessus sinon que notre société est pornographique, que s'étalent complaisamment sur toutes<br /> sortes d'affiches publicitaires des corps dénudés et suggestifs, tout comme lorsque vous passez au niveau d'une maison de la presse, les pubs pour magazines pornos sont à hauteur d'enfants. Alors<br /> la télé, le web malheureusement et toutes sortes d'émissions télévisuelles crétines à souhaits ou clips vidéos où les femmes ne sont représentés qu'à poil aux pieds pour ne pas dire à la b... d'un<br /> ou des hommes, je n'en parle même pas.<br /> Je ne suis pas une mère la pudeur en disant cela, tout rapport sexuel entre adulte consentant ne me gêne pas, ni ce qui se passe au csein d'une chambre ou autre, peu importe du moment que ce n'est<br /> pas de l'exhibitionnisme, cependant, prenons-nous assez garde à nos enfants ?<br /> Ce qui devrait être de l'intime s'étale outrageusement, alors que certains problèmes de société causent des réactions on ne peut plus éruptive.<br /> <br /> <br /> <br />
M
C'est hallucinant cette histoire. Dieu merci (oh pardon) les petites filles de neuf ans n'y étant pas encore pubères, ça n'arriverait pas chez nous. Mais ça pourrait à 11 ou 12. Et il n'y a pas que les curés brésiliens qui hurleraient au crime.    Vous avez entièrement raison. Excommunions les excommunicateurs !
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C
<br /> @ Minijack : Il existe aussi chez nous, même si je sais que vous utilisez-là le ton hmoristique, des petites pubères à 9 ans. L'inceste, le viol existe dans tous les milieux et je ne vous apprends<br /> rien non plus, vous êtes tout autant que moi informés à ce sujet.<br /> Alors tous ensemble, croyants et incroyants, crions notre dégoût de cette mesure qui condamne les victimes et excuse le coupable.<br /> <br /> <br />

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" Pourquoi une Femme entière ne serait-elle qu'une moitié ? "