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06 Jul

" Vélo sans danger " à Orléans ...!!!...??? (II)

Publié par Circé  - Catégories :  #Politique et politique locale

Me voici donc à la deuxième partie de mon billet qui concerne bien cette fois-ci et entièrement  l'usage de la bicyclette à Orléans.

Comme chacun le sait, c'est mon moyen de locomotion préféré à Orléans.
Ce qui comme argument seul pourrait tendre à prouver que se déplacer ainsi est "sans danger ".
Or pas du tout, loin de là même.

Il est seulement, pour ma part, le moyen le plus rapide à Orléans pour se rendre d'un point à un autre, mais ni en toute sécurité, ni même en toute simplicité.
Mais je vais m'expliquer plus loin.

Cependant, me direz-vous, il y a aussi le tram et le bus.
Pour le tram, ma réponse va être rapide, il ne dessert pas le quartier où j'habite.
La seconde ligne en construction ne le desservira pas non plus.
Aussi me reste-t-il le bus ou le vélo.

Pour le bus, les inconvénients sont légions.
- D'abord un prix du ticket particulièrement prohibitif : 1,40 euro pour un service en rapport bien piètre !
- Mais aussi sans arrêt en retard, bondé, ne répondant en rien au niveau horaires aux exigences que serait en droit d'avoir une population de près de 200 000 habitants !
Pour simple exemple : arrêt des dessertes à 21 heures le soir.
Cher donc, peu commode, ne prenant pas en compte la vie et les désirs de déplacements de la population.

Ainsi, pour ceux qui comme moi n'ont pas d'automobile, et voudraient faire quelques sorties en ville en soirée, à savoir un cinéma, un resto entre amis ou tout simplement flâner dans l'une des deux seules rues encore "vivantes" dans cette ville au delà de 19 heures, la rue de Bourgogne ou la rue des Carmes, rien d'autre que la marche à pied ou le vélo.

Les bords de Loire ayant déjà été l'objet de polémiques l'année passée, notamment au niveau de la fréquentation des jeunes qui venaient écluser force bouteilles.
Je ne vous fais pas le dessin de ce qu'on pouvait donc y voir et ne vous propose par conséquent pas le détour.

La seule question qui vaille étant :
- Est-ce que c'est tout ce qu'Orléans a à offrir à sa jeunesse entre couvre-feu dans les quartiers pour les moins de 13 ans, aucun moyen de transport au delà de 21 heures si vous n'habitez pas La Source ou Fleury les Aubrais avec en prîme quelques boîtes de nuit mais qui pratiquent volontiers et couramment le délit de faciès.

Mon fils a vécu cela l'année dernière.

Ils étaient plusieurs à accompagner l'un de leurs amis qui fêtait son vingtième anniversaire.
Ils s'étaient donc tous donnés rendez-vous devant une boîte du centre ville et c'est deux par deux qu'ils passaient devant le garde-chiourme du bastringue local.
Mon fils et l'un de ses amis en premier.
Aucune difficulté ne leur est faite, il peuvent tous deux passer.

Suit celui qui fête son anniversaire, et là surprise, il est refusé d'accès par le cerbère de service.
Se retournant, les premiers font part de leur étonnement en expliquant au vigile "survigilant" qu'ils sont ensemble et que justement c'est celui interdit d'entrée, l'heureux élu pour lequel ils se réunissent tous pour célébrer dignement ses 20 printemps.

Croyez-vous que cela ait en rien entamé le jugement du matuche ?
Que nenni !
- " Ah bon vous êtes amis ? Qu'à cela ne tienne, vous ne pouvez plus entrer ! "
Même pas d''incompréhension de la part de tous les jeunes présents, le seul et unique noir de la bande était celui qui venait d'avoir 20 ans.
C'est vous dire l'ambiance.

Mais revenons à mon vélo, puisque c'est le sujet de mon article.
Orléans, donc, ville facile et non dangereuse pour les cyclistes.

Il se trouve que depuis quelques semaines, je prenais des photos au gré de mes pérégrinations vélocipédiques avec à l'esprit un billet sur la circulation à vélo à Orléans.
L'état des routes, le manque criant de pistes cyclabes et autres nombreuses bévues en matière de marquage au sol,... je ne vous dis que cela, je vais vous le démontrer photos à l'appui sur un parcours très simple.

Qu'on ne me taxe pas d'avoir choisi le parcours le plus pourri, je peux vous faire la même démonstration sur d'autres quartiers si besoin en était, caméra attachée au vélo en sus pour filmer !   

Le mieux, je crois est de commencer à partir de mon quartier jusqu'en centre ville pour gagner par exemple la fédération du parti communiste, tout en faisant un petit détour par la mairie.

Car, cela vaut le détour, croyez-moi !

J'emprunte donc un faubourg qui a été en partie rénové l'année passée.

Mais la rue a été rétrécie en son milieu pour limiter la vitesse des véhicules au lieu de créer une piste cyclable.

Alors qu'il suffisait de supprimer des places de parking au moins d'un côté de la rue, puisque les habitations bourgeoises du faubourg possèdent pratiquement toutes un garage !

Mais non, rien, nada, cyclistes vous n'existez pas !

Et rétrécissement de chaussée, donc, qui en langage cycliste signifie en toute logique : DANGER !

Car la distance de dépassement d'un cycliste en ville, est de 1 mètre.

Autant vous dire qu'il y a donc impossibilité pour les automobilistes de doubler.



Enervement assuré de leur part, coups de klaxons, ronflement rageur des moteurs avant qu'ils ne décident de vous doubler en quasiment vous effectuer une épilation gratuite des gambettes si vous n'avez pas eu le temps de le faire vous-même.


Si c'est un bus, qui dans mon quartier est double, mieux vaut vous arrêter si vous ne voulez pas que l'arrière vous jette sur le bas-côté lorsqu'il se rabat rapidement pour laisser passer le véhicule qui ne manque jamais d'arriver en face, cette rue étant très passante.

Trait typique d'Orléans aussi, lorsqu'une route est refaite, on se contente de remettre une couche de bitume sur la précédente.

Regardez donc bien la dénivellation ci-contre et imaginez-vous sur un vélo.

Vous voyez que la rue forme une sorte d'arc de cercle où en tant que cycliste il ne fait pas bon se mettre trop à droite, ( à gauche sur la photo pour respecter le sens de la circulation ) au risque de basculer du côté ou cela penche , c'est à dire côté trottoir et véhicules en stationnement.

Au bout de ce faubourg, j'emprunte une toute petite piste cyclable, complètement défoncée.













































Voyons les choses du bon côté, cela fait tape-cul et du coup produit un massage de l'arrière-train involontaire.
Pour autant je n'ai pas l'impression que cela soit bénéfique à mon fondement, mais bref, cela risquerait de devenir scatologique, alors poursuivons.

Je dois ensuite traverser une rue pour me rendre sur une autre portion de la piste, regardez bien le trottoir en face.

















Une barrière !
Et un trottoir qui ne mesure que 50 à 60 cms de large.

Mais je poursuis en direction du boulevard Jean ZAY, avec sur ma gauche, devant l'agglo les vélos en location de Vélo +.
Curieusement c'est l'endroit le plus éloigné de ce côté-ci d'Orléans où il y a une station.

Plus rien du côté de l'Argonne, rien non plus du côté du faubourg Bourgogne, pourtant réputé plus calme.
Il semblerait que l'argument donné pour la non mise en place de ce système de location de vélos en d'autres endroits de la ville, serait que dans les "quartiers", (mot qui signifie dorénavant dans le langage courant " zones infréquentables, à risques" d'une ville), il y a justement trop de risques !

Mais je m'égare, reprenons donc mon parcours.
Car ici, je vais vous montrer l'une des nombreuses "curiosités" orléanaises en matière de circulation vélocipédique qui ne manquent pas d'émailler la ville.
Voyez plutôt.
































Sur le terre-plein une flèche qui m'intime l'ordre de tourner à gauche, puisqu'en face, il y a cette barrière.

Or, si vous arrivez à bien regarder la photo de droite plus haut, vous pouvez bien entendu y constater qu'il n'y a pas de marquage au sol pour la traversée des cyclistes d'une part, mais surtout et d'autre part, au bout de la petite allée ombragée, vous avez une large barrière sur la droite et devant vous qui vous oblige...à tourner à gauche...

Kafka ou Ubu, je ne sais pas, mais en tout cas, le lapin en retard ou le chapelier fou d'Alice au pays des merveilles n'aurait pas fait mieux.

A moins que ce ne soit l'oeuvre d'un chat.
J'en connais au moins deux sur Orléans, mais rien de près ou de loin qui ne ressemble au chat du Chinchart...

Au mépris de la signalisation et pour ma sauvegarde personnelle, je me déporte sur la voie de gauche, traverse et me retrouve enfin en direction du centre ville, boulevard Alexandre Martin.

Autre détail, mais il y en aura bien d'autres je vous le promets, voici qu'à Orléans sont tracées au sol, au niveau des feux tricolores, des aires d'attente pour les cyclistes qui précèdent donc les automobilistes.
Bonne idée me semble-t-il, mais voyez plutôt cette photo cocasse, au carrefour du faubourg St Vincent.

Vous pouvez y constater qu'un premier marquage situait l'aire après le feu tricolore .

Ce qui était vachement pratique pour savoir où on en était de la circulation et surtout pour se faire incendier par les automobilistes.

Cela a duré plus de deux mois avant qu'un nouveau marquage soit fait, et vous pouvez constater comme les automobilistes en ont cure !

Mais je continue en direction du centre ville et bifurque à gauche place Halmagrand en direction de la mairie.





























Photo de gauche, la chaussée est arrondie et penche largement vers la droite.
Par ailleurs, elle est notablement endommagée.

Mais regardez plutôt la barrière rouge , puis la photo de droite.
C'est le début de la piste cyclable !
Oui, vous avez bien vu, tout de suite après la place de parking !
C'est rigolo, non ? C'est qu'il y a de l'inventivité à Orléans, de la créativité même je vous dis...
Question sécurité, c'est autre chose.

Imaginez donc lorsqu'une voiture cherche à se garer là et que vous voulez emprunter le couloir complètement défoncé qui vous est réservé ?

Mais j'ai oublié de vous préciser qu'après le carrefour avec le faubourg St Vincent, les cyclistes partagent la chaussée avec les bus.

Priant de ne pas se trouver juste devant eux au risque de se faire doubler dangereusement, ni même de les suivre, car alors, attention les narines et le visage qui chauffe sous l'effet des gaz d'échappement, surtout en ce moment : Effet brûlure assuré !".
Quant à l'état de la chaussée, ici aussi...


    
















Edifiant, non ?
Mais revenons en direction de la mairie et sans autre forme de commentaire.






























Alors, sans danger ?
Même avec cette chaussée ?
Mais je continue en direction de la rue de la Bretonnerie.































Comme vous pouvez le  constater, les cyclistes peuvent circuler dans les deux sens, ce qui n'est pas le cas des autres véhicules.

Pour ma part, je pense encore que c'est une bonne idée avec cependant plusieurs bémols :

- la signalisation de la particularité de cette rue est très mal faite, panneau trop haut pour les automobilistes et qui mériterait pour ce panneau, qu'il soit clignotant.
Conséquence coup de klaxon intempestif et de mauvais aloi à l'attention des cyclistes qui viennent en sens inverse, engueulade en prîme, et risque de se faire frôler, donc déséquilibrer par un chauffeur irascible, et il n'en manque pas...

- l'état plus que déplorable de la chaussée, sécurisant ni d'un côté de la chaussées, ni de l'autre. Dois-je rajouter qu'une bicyclette et son conducteur n'ont pas forcément le même équilibre qu'un véhicule à quatre roues pour me faire comprendre, en dehors des autres désagréments déjà signalés plus haut ?

Direction maintenant place d'Arc, par la rue de la République à laquelle il manque de chaque côté des panneaux expliquant tant aux piétons qu'aux vélocyclistes que c'est un espace partagé.
Qu'il convient donc de regarder avant de traverser, ou de ralentir lorsqu'un piéton, oreillettes vissées sur le crâne n'a pas entendu votre coup de sonnette l'avertissant de votre passage.

Arrivée au pied de la place d'Arc.
Un nouveau phénomène se fait jour, particulièrement agaçant pour les cyclistes.
Comme vous le savez sans doute, il y a peu, même si des efforts ont été faits notamment justement au bas de la place d'Arc, je le reconnais bien volontiers, de bornes spécifiques pour attacher son vélo.

Or, voilà quelques mois que de plus en plus ces bornes, en nombre insuffisant sont squattées par...des motos !






























Ici au bas de la place d'Arc                                     Ici, place du Chätelet.

Il y a quelques temps, voulant me rendre aux halles chatelet je me suis garée à un endroit où il y avait trois bornes, rue Thiers exactement.

Trois bornes et deux motos qui ocupaient pratiquement toute la place.
J'arrive cependant à glisser précautionneusement mon vélo entre les deux motos.

Cependant, je vois arriver le propriétaire de l'un de ses engins qui se trouve être le propriétaire du magasin d'en face.
Me demandant de bien vouloir prendre garde à la peinture de sa superbe moto rouge neuve qui venait rien moins que de lui coüter 45 000 euros, ajoutant au passage que c'était son moyen de transport.

Un rien agacée je lui ai donc rétorqué que mon vélo était aussi mon moyen de transport, que sa valeur était à hauteur de ce que je pouvais y consacrer, que ces places étaient réservées aux bicyclettes et qu'en conséquence, il avait sans doute bien les moyens de garer sa moto ailleurs, notamment dans le parking souterrain d'à côté.

Mais qui peut le plus, peut sans doute le moins.

La réponse qu'il me fît, fût qu'il ne voulait pas payer le prix du stationnement !
Ce à quoi je lui répondis qu'en ce cas, c'était donc bien à ses risques et périls, car en matière de rayures et d'assurance, il ne pouvait prétendre à aucune indemnité au cas où !
Non mais, tout de même...
Gonflé le type !

Bref, j'en reviens à la place d'Arc pour me diriger vers la rue Marcel Proust.
Je dois donc traverser le boulevard Alexandre Martin sur un espace partagé piétons-cyclistes.



 














Sur la photo de gauche, vous pouvez constater que pour traverser je devrais être sur ...un terre-plein

Pour aboutir en face sur un trottoir qui n'est même pas à niveau et tout de suite après...un poteau !




















Autres angles de vue après passage.

Sur la photo précédant ces deux-là, vous voyez un premier poteau.
Pourquoi ne pas bifurquer en dehors de la hauteur de trottoir, légèrement à gauche, me direz-vous  ?
Il se trouve qu'à gauche, il y a celui-ci de poteau (photo de gauche), plus conséquent que le premier et qui se trouve être pile poil en face d'un nouveau terre-plein.

Seule issue sensée : ne pas respecter le marquage au sol, mais en se demandant dans quel état était celui qui les avait faits, ces marquages, et passage sur le passage piéton.

Mais tout cela n'est rien, je n'ai pas fini de traverser, je suis juste sur un terre-plein qui permet de passer d'un côté à un autre, avec pour moi encore, à traverser la zone où arrivent les bus, 4,5,7,8, ... Voyez plutôt !




























Donc, poteau à l'horizon, puis de nouveau poteaux et barrières, pour faire bonne mesure.

Du côté du passage cycliste tracé au sol, à moins que vous ne soyez acrobate, passiez au travers des poteaux sans vous faire mal, puis que vous repoussiez de vos petits bras musclés les
véhicules qui attendent patiemment que le feu passe au vert pour eux, et bien bernique !

Allez, je crois que je fais du mauvais esprit là, que je suis de mauvaise volonté.
Je suis sure que c'est ce que vous pensez à l'heure actuelle.

Encore une fois j'ai écouté mon bon sens et ne me suis fiée qu'à mon instinct de survie, je n'ai rien fait, ni tenter de faire de ce que je décrivais plus haut.
J'ai traversé côté piéton en slalomant du mieux possible.

Direction rue Marcel Proust en empruntant la rue Emile Zola.

Petits coups d'oeil envieux du côté de la gare.
Rien de neuf sous le soleil et le crâne de celui qui a conçu cela.


Je m'en vais donc guillerette et en toute sécurité vers ma destination,

Il ne me reste plus qu'à éviter celà, et me voilà arrivée.

Waouh, elle est belle ma ville, hein ?
On y circule en toute sécurité, n'est-ce pas ?

Quant à celui qui a eu ces idées brillantissimes, je doute un peu de sa santé mentale, à moins que je n'ai rien compris et que ce soit encore un chef d'oeuvre en matière de circulation citadine qui nous est offert sans même que je m'en sois aperçue...

Cela doit être cela...
Sûr, même...

Vous croyez ?





rédacteur Agoravox
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Y
Merci Circé de dire tout haut, photos à l'appui, ce que nous sommes nombreux à penser tout bas. Je traverse Orléans tous les jours à vélo, pour me rendre au travail, et c'est une vraie galère, d'autant plus que je me déplace à vélo-couché. Les pistes cyclables ne sont tout simplement pas pensés, encore moins pratiquées par nos élus... Quel dommage, Orléans pourrait devenir la ville du vélo, il suffirait d'un homme de terrain aux manettes (de dérailleurs) !A bientôt sur les routes.
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C
<br /> Un homme ou une femme de terrain serait effectivement le/la bien venu(e).<br /> <br /> <br />
E
c'est pas juste de faire ça!!!
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W
Bravo pour ce reportage très éloquent mais vous oubliez, me semble-t-il, de développer de quelle manière les automobilistes se montrent les plus dangereux à notre égard. Une photo présente pourtant clairement ces pistes qui longent les voies de stationnement et, selon le sens dans lequel le conducteur a garé son véhicule, il ne voit pas, au moment d'ouvrir sa portière, le cycliste qui arrive derrière lui à ce moment pour venir s'emplafonner sur elle. Il va de soit qu'on est toujours sensé observer dans son rétroviseur quand on ouvre sa porte mais peu de gens le font réellement. Cette mésaventure est arrivée à ma femme l'an dernier et nous avons craint pour le bébé qu'elle portait à peine.D'une manière générale, originaire d'une autre région, lorsque je suis arrivé à Orléans il y a deux ans, j'ai été vraiment surpris par la qualité déplorable des équipements cyclistes... j'ai cru comprendre que la municipalité entendait profiter de la restructuration due à l'arrivée de la deuxième ligne de tram pour repenser véritablement le déplacement à vélo. Cela devient urgent. Les opérations comme Vélotour ou véloplus offrent l'intérêt d'imposer le 2 roues en ville, j'ai trouvé la journée sympa et le parcours intéressant, vraiment, mais cela ne règle rien. Nous, nous avons de nouveau déménagé et Chécy est bien plus accueillante pour les deux roues.Enfin à propos du jeune Quentin, certes, il se plante, mais je l'ai trouvé courageux sur la vidéo face à la horde de blogueurs qui semblaient vouloir sa peau. Pour un peu, ce jeune enfant de droite m'aurait paru sympathique.
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C
<br /> Ne craignez rien pour Quentin, ce n'est pas la première fois qu'il vient à une RDB et jamais il n'en est sorti écharpé !<br /> Par contre, un peu habituellement il a prononcé une énormité que j'ai comme vous vu et entendu sur la vidéo puisqu'absente ce soir-là.<br /> La raison de cet article paru plus tôt que prévu puisqu'effectivement bien des choses peuvent être rajoutées dont ce que vous décrivez.<br /> <br /> Ma fille, elle, a aterrie sur une voiture qui sortait intempestivement d'un garage en s'avançant trop brusquement et sans visibilité sur la chaussée.<br /> Une voiture en stationnement obturait le champ de vision tant du conducteur que de la cycliste qu'elle était.<br /> Plus de peur que de mal, mais accepter d'entendre dire qu'à Orléans faire du vélo est sans danger est proprement inacceptable pour moi.<br /> J'ai en réserve tellement de photos, d'endroits d'Orléans dans le même état et sur tellement d'autres parcours que celui du tram que l'on en droit de se demander si un jour la chaussée et les<br /> pistes cyclables, les vraies pistes cyclables pas seulement des traçages au sol complètement abherrants (pont georges V par exemple) verront le jour.<br /> <br /> <br />
R
Cyclistes de tous les pays , unissez vous ! Comment n' avez-vous pas pensé à utiliser cette formule vous qui vous affirmez communiste ? Il n'en reste pas moins que , si déja à l' échelle de l' agglomération orléanaise et des localités proches  , nous autres cyclistes du quotidien nous nous défendions et nous affirmions toujours plus vigoureusement  , alors  , sans doute , serions nous mieux pris en compte car l' alternative cyclable est une piste à développer ( durablement ) aujourd' hui pour éviter demain la déroute automobile . Sentiments cyclistes de Régis .
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C
<br /> Je ne m'affirme pas communiste, je le suis, tout simplement.<br /> Il y a vous avez particulièrement raison à se défendre, à se faire entendre et à faire sans doute des opérations particulières autres que celle du "Vélotour" organisée comme événementiel au niveau<br /> d'Orléans par la Mairie.<br /> <br /> Passer sur la scène d'un théâtre ou au sein d'une caserne des pompiers un dimanche, vraiment je pense que c'est bien autre chose qu'attendent les cyclistes qui ne sont pas justement des cyclistes<br /> du dimanche.<br /> Et je ne vous dis pas ce que j'ai pensé des détours que pouvaient effectuer ce jour-là les circuits de certains cyclistes volontaires par les quartiers...Pour être très aigre et acide, pourquoi ne<br /> pas avoir aussi emmener les cacahuètes à distribuer aux autochtones comme on le ferait dans un zoo ?<br /> .<br /> Des pistes de réflexion et cyclables à creuser, donc.<br /> <br /> Par ailleurs, je tiens à vous informer que nous sommes quelques-uns au PC à utiliser nos bicyclettes, qu'il pleuve, qu'il vente ou fasse soleil.<br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> <br />
L
D'abord un prix du ticket particulièrement prohibitif : 1,40 euro pour un service en rapport bien piètre !Normal vous prenez le ticket le plus cher. regardez les tarifs de la semtaole 10 voyages 12.20€ (1.22€ le voyage)le 30 voyages 32.20 € (1.07€ le voyage)le mensuel 36.90  a un aller-retour par jour pendant 5 jours cela fait 0.992 € le voyageetc.....Avec ces précisions un voyage en bus est moins cher.Mais je suis daccord avec vous la vie d'un cycliste a orleans est bien compliquée.
Répondre
C
<br /> Laurent, mes filles sont des collégiennes et ont toutes deux un abonnement annuel, car si je les acCompagnais encore à vélo lorsqu'elles étaient en primaire, je n'ai aucune, mais aucune confiance (<br /> et pour cause !) pour les laisser regagner leurs établissements scolaires à bicyclette.<br /> <br /> Un abonnement annuel, c'est 210 euros. ou autrement 36,90 euros par mois.<br /> <br /> Savez vous quel est le taux moyen pris en compte par Familles de france pour le calcul dans le prix de revient des frais de transport pour un collégien par exemple ?<br /> C'était moins de 135 euros l'année dernière !<br /> <br /> Alors oui, vous pouvez me dire que c'est le ticket le plus cher ( l'occasionnel, le bus n'est pas mon moyen de transport favori, vous l'aurez compris ) que j'ai choisi, mais malgré tout, ce sont<br /> tous les tarifs pratiqués par la semtao sans exception qui sont prohibitifs !<br /> <br /> Et tout de même, puisqu'il vous en fallait la démonstration, la voilà.<br /> <br /> Ici aussi nous sommes dans les plus chers de France, avec un piètre service rendu.<br /> Désolée je réitère et là encore je ne parle pas des incohérences de la semtao qui se retrouve avec des bus bondés aux heures de pointe, des collégiens qui sont obligés d'attendre le 2ème, 3ème,<br /> 4ème bus parce que le chauffeur refuse de les prendre, pour raisons de sécurité bien entendu, mais le service rendu dans tout cela, alors que les comptes de la semtao sont croyez-moi, florissants<br /> .<br /> <br /> Mais du coup, j'avais aussi des choses à dire et vais sans doute m'attaquer à cela prochainement.<br /> Merci de m'avoir remis cela en tête.<br /> <br /> <br />

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