Fêtes de Fin d'Année : Viens t'en donc un peu par ici toi, que j't mette au Parfum...
En ces temps de disette intellectuelle du côté de nos petits écrans respectifs, et ce malgré le nombre de chaînes à disposition devenues
pléthoriques, j'ai paresseusement décidé ces derniers temps de regarder...La Pub !
Bien m'en a pris, si je puis dire.
Entre désolation du peu de considération des agences de com à notre attention, de l'argent dépensé sans complexe pour de telles inepties à l'histoire racontée qui se veut informative à défaut d'être d'intelligente sans oublier le spot style papier glacé concurrençant les magazines de mode, je dois dire que tout y est passé !
Pour commencer parce que c'est tendance, fun pour parler djeun's, la pub comparative.
Et c'est bien entendu Leclerc qui s'y colle nous vantant le prix de sa "bûche", non pas de Noël mais de chèvre.
Et tous les poncifs crétinissimes nous sont dispensés.
Une jolie fermière, portant entre-autres tablier à carreaux et bottes en caoutchouc, crinière relevée en queue de cheval ( ça ne s'invente pas...) arrive dans sa cuisine champêtre, estampillée ferme du fin fond du cantal sans doute...hu...hu...hu...
Et table à l'avenant, fruits et légumes l'encombrant, fenêtre ouverte par laquelle passe la tête d'une brave caprinée, aussi blanche que celle de Mr Seguin.
Et notre belle à qui il manque la paille dans les cheveux pour faire bonne mesure nous sort de son réfrigérateur différentes marques du dit fromage, assénant au passage qu'à chaque fois celui-ci est moins cher chez...Nanard Edouard !
Ben tiens, qu'on nous prend pour des crétins de base, et la fermière aussi nulle que la crémière qui va acheter son frometon dans l'une de ces grandes surfaces citées abondamment et copieusement pour dénoncer le prix plus élevé chez eux que chez lui.
Faut'y donc qu'on soit nullard tout de même pour nous faire accroire qu'elle va aller s'approvisionner chez le gus en question, sachant qu'elle les fabrique, ses fromages.
La pub ne nous dit pas de combien la centrale d'achat estampillée même marque la spolie à chaque fois qu'elle les lui achète d'ailleurs, pour les revendre combien de fois plus cher aux chalands imbéciles que nous sommes ou que l'on tente de nous faire devenir ?
Allez Hop, pour la biquette, c'est fait !
Passons maintenant à une eau qui se veut sans doute aussi pétillante que jouissive.
La même qui avait eu droit à une promotion d'enfer en 1990, le bouchon de sa bouteille servant de diamant à une immense platine qui faisait danser les planètes.
Il est vrai aussi que la musique d'accompagnement était déjà "Sex Machine" du regretté James Brown.
Mais bon, n'est pas Ridley Scott qui veut.
En cette fin d'année 2009, nous avons donc droit à une main de femme fraîchement manucurée, ongles vernis de rouge, bague en or et qui sur un air d'opéra s'amuse à caresser une bouteille d'eau gazeuse.
Psychanalytiquement parlant, pour faire un peu sérieux, on peut se demander où elle en est de sa sexualité celle-là pour en arriver là.
La mode des sex-toys en cause ?
Toujours est-il que sous nos yeux ébahis, la bouteille se met à grossir, grossir, tel un phallus turgescent en proie à une montée d'adrénaline et de testostérone mêlées...
Las, moins de 30 secondes plus tard la bouteille explose, en feux d'artifice nous fait-on croire.
Pour vous je ne sais pas, mais pour moi, 30 secondes c'est de l'éjaculation précoce , non ?
Ah, j'oubliais, titre de cette nouvelle saga :
- " La main la plus sexy du monde...", bof...
En troisème position, mais non arrêtez de fantasmer, nous en sommes à la troisième publicité pas de position de Kama-Sutra, nous avons le banquier ringard.
Vous pensiez que cela n'existait plus au vu de ce qu'ils se sont mis dans les fouilles à vos frais ?
Et bien, vous avez tout faux, croyez-en la pub qui vous vante les bienfaits d'une banque C...quelque chose.
Et comme rien ne tourne rond dans cette agence, voilà une brave dame, bourgeoise de son état qui vient prendre des renseignements pour placer une épargne qui rapporte.
Sans doute a-t-elle aussi en poche, un remboursement du bouclier fiscal à mettre à l'abri, mais notre épargnante modèle est coincée dans le sas d'entrée.
Je vous passe les détails sur le banquier tocard style année cinquante, dents jaunis par le tabac, l'ouvrier à ses pieds (tiens donc... lapsus révélateur ?) en train de réparer le système d'ouverture électrique de la porte.
Et de la fin qui va avec puisque toujours la même ( saga à épisodes ) où la cliente potentielle tourne le dos au banquier et trouve la réponse sur l'affiche de la banque sise de l'autre côté de la rue.
Ô la niaise... la neuneu qui ne l'avait pas vue avant !
Et nous aussi par la même occasion .
Mais voici que s'avance notre morceau de bravoure.
Qui vous l'aurez sans doute deviné concerne...les parfums .
Hommes, Femmes, blonds, brunes, nues ou habillés, tout y passe .
Avec une thématique pratiquement unilatérale pour ne pas dire horizontale du côté des femmes. Ah...l'Amour...
Et cela sent déjà au nom même du parfum l'envoutement assuré (?).
De l'idylle à l'amor,amor doublé en passant par l'irrésistible ou même la parisienne qui semble plus délurée que les autres, slogans semblant vouloir attester de la fiabilité du filtre(?) vanté à l'envi, nous voici confus(es) de tant de bonheur à venir.
Pensez donc...
Que ce soit avec "révélez la splendeur qui est en vous" ou bien "ce que tu portais", nymphette anorexique à l'appui ayant à peine dépassé l'aĝe de quinze ans, toute de nudité matée, censée vouloir nous rappeler la pulpeuse Maryline, nous voici prétendument "armées" pour mettre à nos pieds la gente masculine, en ces soirs de fêtes.
Las de leur côté, il semblerait qu'il suffise de claquer des doigts pour que nous soyons aussi à leurs pieds et déshabillées de surcroît...Merdum !...
Bon, il est vrai que l'on a aussi droit aux gugusses en costard-cravate qui font de l'aviron, ou encore celui qui s'amuse à sauter par dessus les immeubles.
On comprend peut-être un peu mieux la vogue des objets dits "ludiques" .
Sans oublier le ténébreux au visage tellement émacié qu'il vous fait peur.
Mais lui détiendrait sur vous un code particulier qui vous rendrait définitivement accro .
Ben Zut alors ...
Tout cela tourne tout de même allègrement autour de nos fesses et sexes.
Pourtant scientifiquement, il me semble que ce sont plutôt les phéromones qui jouent un rôle essentiel dans nos échanges d'abord verbaux et plus si affinités.
Car quid de la rencontre, de la vraie séduction, du rire, de l'échange verbale, autre que tarifée.
Mais là aussi, consommons, consommons...
A vous dégoûter d'aimer.
Mais sans doute n'est-il ici question que de baiser.
Finalement, c'est bien tout ce que l'on nous demande, du moment que cela nous fait consommer parfum et autres sex-toys, nouvelle niche à développer dans nos sociétés devenues si pauvres de véritables liens.
Seulement, voilà.
Comme je n'aime pas que l'on me dise quoi faire ou quoi penser, m'est venue cette drôle d'idée.
Que je soumets aux unes et aux autres.
Et si nous devenions des testeurs et testeuses de ces parfums, et que n'obtenant pas satisfaction quant aux résultats vantés et escomptés, nous portions plainte pour publicité mensongère ?
Parce que tout de même, laissez donc M'ssieurs Dames, nos fesses en dehors de vos histoires publicitaires !
Quant à vous ami(e)s Lectrices et Lecteurs, je vous souhaite malgré tout de Bonnes Fêtes de Fin d'année, entourées simplement de celles et ceux qui vous sont proches .
Gaffe tout de même à la bouteille qui aura un orgasme au simple contact de votre main.
Un dernier conseil...
Préférez lui un verre de bon vin, à déguster avec un savoureux fromage de chèvre que vous aurez acheter directement, lui, chez la fermière .
Bien m'en a pris, si je puis dire.
Entre désolation du peu de considération des agences de com à notre attention, de l'argent dépensé sans complexe pour de telles inepties à l'histoire racontée qui se veut informative à défaut d'être d'intelligente sans oublier le spot style papier glacé concurrençant les magazines de mode, je dois dire que tout y est passé !
Pour commencer parce que c'est tendance, fun pour parler djeun's, la pub comparative.
Et c'est bien entendu Leclerc qui s'y colle nous vantant le prix de sa "bûche", non pas de Noël mais de chèvre.
Et tous les poncifs crétinissimes nous sont dispensés.
Une jolie fermière, portant entre-autres tablier à carreaux et bottes en caoutchouc, crinière relevée en queue de cheval ( ça ne s'invente pas...) arrive dans sa cuisine champêtre, estampillée ferme du fin fond du cantal sans doute...hu...hu...hu...
Et table à l'avenant, fruits et légumes l'encombrant, fenêtre ouverte par laquelle passe la tête d'une brave caprinée, aussi blanche que celle de Mr Seguin.
Et notre belle à qui il manque la paille dans les cheveux pour faire bonne mesure nous sort de son réfrigérateur différentes marques du dit fromage, assénant au passage qu'à chaque fois celui-ci est moins cher chez...Nanard Edouard !
Ben tiens, qu'on nous prend pour des crétins de base, et la fermière aussi nulle que la crémière qui va acheter son frometon dans l'une de ces grandes surfaces citées abondamment et copieusement pour dénoncer le prix plus élevé chez eux que chez lui.
Faut'y donc qu'on soit nullard tout de même pour nous faire accroire qu'elle va aller s'approvisionner chez le gus en question, sachant qu'elle les fabrique, ses fromages.
La pub ne nous dit pas de combien la centrale d'achat estampillée même marque la spolie à chaque fois qu'elle les lui achète d'ailleurs, pour les revendre combien de fois plus cher aux chalands imbéciles que nous sommes ou que l'on tente de nous faire devenir ?
Allez Hop, pour la biquette, c'est fait !
Passons maintenant à une eau qui se veut sans doute aussi pétillante que jouissive.
La même qui avait eu droit à une promotion d'enfer en 1990, le bouchon de sa bouteille servant de diamant à une immense platine qui faisait danser les planètes.
Il est vrai aussi que la musique d'accompagnement était déjà "Sex Machine" du regretté James Brown.
Mais bon, n'est pas Ridley Scott qui veut.
En cette fin d'année 2009, nous avons donc droit à une main de femme fraîchement manucurée, ongles vernis de rouge, bague en or et qui sur un air d'opéra s'amuse à caresser une bouteille d'eau gazeuse.
Psychanalytiquement parlant, pour faire un peu sérieux, on peut se demander où elle en est de sa sexualité celle-là pour en arriver là.
La mode des sex-toys en cause ?
Toujours est-il que sous nos yeux ébahis, la bouteille se met à grossir, grossir, tel un phallus turgescent en proie à une montée d'adrénaline et de testostérone mêlées...
Las, moins de 30 secondes plus tard la bouteille explose, en feux d'artifice nous fait-on croire.
Pour vous je ne sais pas, mais pour moi, 30 secondes c'est de l'éjaculation précoce , non ?
Ah, j'oubliais, titre de cette nouvelle saga :
- " La main la plus sexy du monde...", bof...
En troisème position, mais non arrêtez de fantasmer, nous en sommes à la troisième publicité pas de position de Kama-Sutra, nous avons le banquier ringard.
Vous pensiez que cela n'existait plus au vu de ce qu'ils se sont mis dans les fouilles à vos frais ?
Et bien, vous avez tout faux, croyez-en la pub qui vous vante les bienfaits d'une banque C...quelque chose.
Et comme rien ne tourne rond dans cette agence, voilà une brave dame, bourgeoise de son état qui vient prendre des renseignements pour placer une épargne qui rapporte.
Sans doute a-t-elle aussi en poche, un remboursement du bouclier fiscal à mettre à l'abri, mais notre épargnante modèle est coincée dans le sas d'entrée.
Je vous passe les détails sur le banquier tocard style année cinquante, dents jaunis par le tabac, l'ouvrier à ses pieds (tiens donc... lapsus révélateur ?) en train de réparer le système d'ouverture électrique de la porte.
Et de la fin qui va avec puisque toujours la même ( saga à épisodes ) où la cliente potentielle tourne le dos au banquier et trouve la réponse sur l'affiche de la banque sise de l'autre côté de la rue.
Ô la niaise... la neuneu qui ne l'avait pas vue avant !
Et nous aussi par la même occasion .
Mais voici que s'avance notre morceau de bravoure.
Qui vous l'aurez sans doute deviné concerne...les parfums .
Hommes, Femmes, blonds, brunes, nues ou habillés, tout y passe .
Avec une thématique pratiquement unilatérale pour ne pas dire horizontale du côté des femmes. Ah...l'Amour...
Et cela sent déjà au nom même du parfum l'envoutement assuré (?).
De l'idylle à l'amor,amor doublé en passant par l'irrésistible ou même la parisienne qui semble plus délurée que les autres, slogans semblant vouloir attester de la fiabilité du filtre(?) vanté à l'envi, nous voici confus(es) de tant de bonheur à venir.
Pensez donc...
Que ce soit avec "révélez la splendeur qui est en vous" ou bien "ce que tu portais", nymphette anorexique à l'appui ayant à peine dépassé l'aĝe de quinze ans, toute de nudité matée, censée vouloir nous rappeler la pulpeuse Maryline, nous voici prétendument "armées" pour mettre à nos pieds la gente masculine, en ces soirs de fêtes.
Las de leur côté, il semblerait qu'il suffise de claquer des doigts pour que nous soyons aussi à leurs pieds et déshabillées de surcroît...Merdum !...
Bon, il est vrai que l'on a aussi droit aux gugusses en costard-cravate qui font de l'aviron, ou encore celui qui s'amuse à sauter par dessus les immeubles.
On comprend peut-être un peu mieux la vogue des objets dits "ludiques" .
Sans oublier le ténébreux au visage tellement émacié qu'il vous fait peur.
Mais lui détiendrait sur vous un code particulier qui vous rendrait définitivement accro .
Ben Zut alors ...
Tout cela tourne tout de même allègrement autour de nos fesses et sexes.
Pourtant scientifiquement, il me semble que ce sont plutôt les phéromones qui jouent un rôle essentiel dans nos échanges d'abord verbaux et plus si affinités.
Car quid de la rencontre, de la vraie séduction, du rire, de l'échange verbale, autre que tarifée.
Mais là aussi, consommons, consommons...
A vous dégoûter d'aimer.
Mais sans doute n'est-il ici question que de baiser.
Finalement, c'est bien tout ce que l'on nous demande, du moment que cela nous fait consommer parfum et autres sex-toys, nouvelle niche à développer dans nos sociétés devenues si pauvres de véritables liens.
Seulement, voilà.
Comme je n'aime pas que l'on me dise quoi faire ou quoi penser, m'est venue cette drôle d'idée.
Que je soumets aux unes et aux autres.
Et si nous devenions des testeurs et testeuses de ces parfums, et que n'obtenant pas satisfaction quant aux résultats vantés et escomptés, nous portions plainte pour publicité mensongère ?
Parce que tout de même, laissez donc M'ssieurs Dames, nos fesses en dehors de vos histoires publicitaires !
Quant à vous ami(e)s Lectrices et Lecteurs, je vous souhaite malgré tout de Bonnes Fêtes de Fin d'année, entourées simplement de celles et ceux qui vous sont proches .
Gaffe tout de même à la bouteille qui aura un orgasme au simple contact de votre main.
Un dernier conseil...
Préférez lui un verre de bon vin, à déguster avec un savoureux fromage de chèvre que vous aurez acheter directement, lui, chez la fermière .
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