"Femmes à balai, Femmes à violer ? "
Communiqué de Presse de la Commission
Droits des Femmes/Féminisme PCF/FDG45
« Femmes à balai, Femmes à violer ? »
Deux femmes salariées d'une entreprise de nettoyage travaillant sur le chantier du nouvel hôpital d'Orléans, et victimes de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail, ont voulu déposé plainte, comme la loi les y autorise, au commissariat de police d'Orléans en ce lundi 28 août 2012.
Las, des harceleurs qui considèrent que les « dames-pipi » doivent aussi vérifier qu'ils sont bien « outillés », avant que de décider qu'elles devaient leur servir d'objet sexuel à disposition (Femmes à balai, Femmes à violer ?), ont vu en un agent de police orléanais, un allié bienveillant qui a refusé de prendre leur plainte.
Et comme au déni de justice il fallait bien aussi y rajouter une nouvelle abjection, la direction de ces deux salariées leur a signifié par téléphone qu'elles ne pouvaient plus continuer leurs fonctions. Pour couronner le tout, ce mardi matin 29 août 2012 elles ont retrouvé toutes les portes d'accès à leur lieu de travail fermées, les serrures ayant été changées dès hier au soir.
Décidément, il ne fait pas bon être femmes de ménage où que ce soit dans ce monde, que ce soit dans un hôtel de standing à New-York ou sur le chantier d'un hôpital construit par Bouygues.
Femmes victimes, mais Femmes coupables !
La Commission Droits des Femmes/Féminisme PCF/FDG45 va saisir le Procureur de la République ainsi que le Ministère des Droits des Femmes afin que ces deux salariées puissent déposer plainte et obtenir justice.
Pour la Commission Droits des Femmes/Féminisme PCF/FDG45,
Dominique Tripet
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