Criminaliser la pauvreté et autres bonnes idées UMP !
Wouah...Quelle belle droite sociale nous avons là !
Et qu'elle fleure bon cette droite sociale une droite nationale-socialiste vert de gris, de si mauvaise réputation, tant olfactive que xénophobe et populiste.
Mais de quoi vous parle-je là ? Ah, vous n'avez pas entendu la nouvelle ? Vous ne savez pas ? Mais ce n'est pas possible, cela.
Venez donc là que je vous mette au parfum du discours populo-xéno-sociopathe UMP. Mais peut-être ferais-je bien de vous rappeler ce qu'est la sociopathie, et donc définition : .
- Aucun signe d'empathie envers autrui , Irresponsabilité et irrespect des règles, normes sociales et engagements soutenus
- Dédain quasi systématique de la responsabilité d'une faute commise, rejetant celle ci sur un tiers, ou tentant de la rationaliser par des excuses plausibles
- Incapacité à prévoir à long ou court terme / Impulsivité
- Irresponsabilité chronique, indiquée par l'incapacité à tenir des engagements soutenus ou d'honorer des obligations financières
- Non respect de l'intégrité pour lui même ou autrui
- Absence de culpabilité ou de remords, indiquée par l'indifférence ou la recherche d'excuses plausibles pour avoir porté atteinte physiquement à autrui...
Il y a un mois jour pour jour, un certain Laurent Wauquiez n'hésitait pas à associer assistanat et cancer de la société, nous renvoyant à un
discours d'années sombres et noires où d'autres étaient désignés comme de la vermine.
Je ne referai pas ce billet où je démontrais l'ineptie des arguments de ce zélé zélateur de la politique la plus honteuse qui soit : Celle qui vise à stigmatiser les pauvres les rendant coupables de leur malheur alors que ce sont les mêmes : Sarkozy, Wauquiez, Copé et autres amis du MEDEF, des banques et autres financiers de haute et mauvaise volée, qui les y ont plongé-e-s dans la misère noire !
Et comme si cela ne suffisait pas, voici donc que Jean-François Copé à décidé de les criminaliser (les pauvres)! Et qu'il s'offusque le bougre que le parti auquel j'appartiens ait déclaré : " Du RSA au STO, on n'arrête pas le progrès à l'UMP..." , jugeant cela particulièrement ignoble.
C'est qu'il s'y connaît en ignominie.
D'ailleurs qu'est-ce que de les condamner ( les pauvres ) à des peines d'intérêt général réservées, normalement, à des coupables de délits ou crimes ?
Et à ce propos, la surpopulation carcérale atteint encore, en cette année 2011, un niveau record en France. Surpopulation et
conditions de détention étant dénoncées à chaque fois par le rapport du Conseil de L'Europe qui désigne notre pays comme l'un des plus mauvais élèves en la matière.
Mais bon, qu'importe, déjà en finir avec ces salauds de pauvres, ces feignasses qui nous "grugent", les voleurs et
autres criminels, ils peuvent bien être entassés dans les conditions les plus indignes qui soient, qu'est-ce qu'on en a foutre, hein ?
Cependant,
qu'on m'explique dorénavant comment certain-e-s pourront solliciter des peines alternatives à la prison puisque les RSISTES seront condamné-es à les leur prendre, leurs places ?
Pour en revenir à nos nouveaux bandits de grands chemins, pour rappel : SMIC= 1073 euros net (auquel peuvent être cumulées toutes les allocations familiales, APF, AJE etc...etc...), Seuil
pauvreté = 908 euros, Minimum vieillesse (à partir de 65 ans)= 708 euros, RSA (taux plein pour un célibataire) 467 euros !
467 euros, vraiment avec cela, allez donc vous loger, vous ! Vous nourrir, vous soigner, vous vêtir ...Alors le reste ?
Punir les "RSISTES" d'être pauvres, c'est donc la nouvelle philosophie gouvernementale. RSISTES = Grands criminels devant l'Eternel Capitaliste qui engrange
toujours, lui, millions et milliards de bénéfices et autres dividendes juteux sur le dos des mêmes.
Ah, ces salauds de pauvres, j'vous le dis, moi, c'est qu'on va vous les envoyer au taf, au turbin et gratuitement encore !...
Pfff...J'en ai marre d'être "indignée", j'en ai vraiment marre. Cela ne me convient pas, plus.
Je suis révoltée, je n'ai plus envie de dénoncer, j'ai envie de changer les choses, maintenant et tout de suite ! Pas vous ? Nous sommes plus nombreu-ses-x qu'eux, alors qu'est-ce qu'on attend ?
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