Equité Fiscale à la sauce Copé-UMP.

Nous savons tous dans quel état est la sécurité sociale, mais là n'est que le prétexte.
Quand on fait des cadeaux aux riches, il faut bien récupérer dans la poche des autres, ceux qui ont la malchance d'être le plus grand nombre : les pauvres.
Car nous connaissons tous dorénavant le comportement détestable de ce gouvernement, minable et méprisable envers la majorité d'entre nous, la population française, la société qui n'a pas l'heur d'être l'égale de leur caste de nantis.
Génial cependant pour activer tous les réflexes de caste justement et continuer de permettre aux leurs de continuer à s'en mettre plein les poches sur le dos des premiers, nous !
Annnonce éhontée (entre-autres) :
- " Par souci d'équité fiscale nous allons taxer les personnes en arrêt pour cause d'accident du travail...."
Exit donc le terme "de victimes d'accident du travail ".
Parce que oui, il faut bien à un moment ou à un autre remettre les bons termes aux bons endroits.
Les salariés "arrêtés pour cause d'accident du travail" sont bien des victimes et non des arnaqueurs de tous poils, comme cela est encore et toujours suggéré
Bien qu'ils finiront à poil, n'en doutons pas avec ce genre de larrons !
Un prolétariat donc : nous, vous, la majorité de la population française.
N'ayons plus peur des mots, la lutte des classes, c'est eux qui l'ont réactivée :
Le MEDEF, les tenants de ce gouvernement, de cette extrême-droite décomplexée, qui n'ont plus rien à envier à Le Pen !
Les premiers assujettis à des mesures outrancières et outrageuses qui pressurent, asphyxient, submergent, étouffent, étranglent tandis que les seconds, les tenants de ce capitalisme triomphant nous font payer le prix de leurs forfaitures.
Parce que l'on peut bien parler de moralisation du capitalisme, grande foutage de gueule pour continuer à tenter de calmer le bon peuple, les abrutis que nous sommes de nous laisser faire ainsi !
Ils ne sont pas les représentants de tous les Français, NON.
Ils ne l'ont jamais été d'ailleurs nonobstant ceux qui se sont faits avoir en les amenant au pouvoir.
Je n'en suis pas et pourtant je subis au même titre que les responsables de cette catastrophe même pas naturelle de ce siècle.
Cette caste d'élites orgueilleuses et condescendantes, s'octroyant tous les droits tout en moissonnant jusqu'à l'épuisement dans le portefeuille de ceux qu'ils méprisent à longueur de journée.
Ainsi, rappellons tout de même que les accidentés du travail le sont pour la plupart d'entre eux , suite à de graves négligences dans la sécurité au sein de leurs établissements.
Non pas négligences des employés eux-mêmes, mais bien de leur entreprise qui ne respecte pas les règles de sécurité et d'hygiène.
Et ce ne sont pas les conditions de travail qui se dégradent à la vitesse gand "V" qui arrangeront les choses.
Les employés de France Télécom en savent quelques chose et j'espère que leur entreprise sera condamnée quand les familles des "suicidés" attaqueront en justice et demanderont réparation pour fautes graves dans le management et donc requalification des suicides de leurs proches en accidents du travail !
Car ne l'oublions jamais, nombres d'accidentés du travail y ont laissé la vie.
Ceux-là laissant derrière eux femmes et enfants dans la plus grande détresse, car on ne va pas à son travail pour y mourir.
D'autres restent gravement handicapés.
Le MEDEF, "la classe gouvernementale l'ont bien compris puisqu'ils détruisent allègrement le code du travail et se débrouillent fort bien pour qu'il y ait de moins en moins d'inspecteurs du travail, de protection sociale etc...etc...
Ce code du Travail qui préservait un peu les ouvriers, les salariés des méfaits de nombres d'employeurs voyous.
Bien sûr qu'ils ne pouvaient tolérer cela.
Alors oui, ils ont détruit et détruisent toujours, paupérisant, culpabilisant les victimes.
Employant tous les termes et techniques du harcèlement moral, exerçant ainsi les pires des violences sur les plus faibles, en les rendant même coupables, responsables de leurs propres sauvageries.
Là aussi n'ayons pas peur des mots.
Ce qui se passe est de la sauvagerie, nous en revenons à la société la plus dure qui soit du XIXème siècle où quelques-uns dominaient la majorité des autres.
Ceux-ci contraints de courber indignement l'échine.
Et Oui, ce sont bien des stratégies de harcèlements moraux et financiers mises en place à l'encontre des moins riches, pour le plus grand bénéfice des nantis.
Pas d'abolition du paquet fiscal, non !
Pas de taxation des bonus et prîmes divers et variés des traders et autres filous de la finance et du capital.
Tout juste en projet une taxation de....0,08 %, vous avez bien lu de 0,08%, et ce n'est qu'un projet !
Pour les autres, on les fait payer, raquer, banquer.
Et en les culpabilisant de surcroît, car c'est bien connu, les victimes sont les coupables, n'est-ce pas M'sieurs Dames du gouvernement ?
Solidarité et équité à la sauce UMP, quand vous nous prenez pour des niais !
Voici donc le dogme énoncé de ces mafieux, il n'y a pas d'autre mot.
- " Il n'y a pas de raison qu'un malade ayant contracté la grippe et en arrêt maladie soit taxé, tandis qu'un autre en accident de travail ne le soit pas..."
Et je souligne ici le mot "taxé" et non "imposé".
Ne croyez pas que cela soit négligeable.
L'impôt sur le revenu sans toutes les niches et paquet fiscal accordés aux plus riches, c'est ce qu'il y a de plus juste dans notre société.
C'est ce qui sert à bâtir des hôpitaux, des écoles, des crèches, des routes, à faire fonctionner une société solidaire, un pays....
Il n'en est pas de même de la TVA.
Pour en revenir aux accidentés du travail de par la faute de leur employeur, les voilà donc désignés coupables !
Indemnités journalières se montant pourtant seulement entre 60 et 80 % de leur salaire de base, mais ce sont tout de même des voleurs, malandrins, bandits de grands chemins.
Et quand on sait ce que ce sont mis dans la poche les premiers qui n'ont rien subi de la crise, tout en faisant porter le poids de leur brigandage financier voilà qui a de quoi mettre en colère et je le suis !
Et pourtant, réflexion toute personnelle, ne sommes-nous pas les plus nombreuses(x)?
Alors ? On attend quoi pour réagir ?
Commenter cet article