Ou "Carrefour" fait encore des siennes...Peut-on tout vendre ?

Cela se passe en Italie.
Dans une boutique franchisée de la Société Carrefour. Encore elle.
Qui n'a pas hésité à laisser mettre en rayons ces bouteilles de vin aux effigies de Mussolini et Hitler, car paraît-il, cela se vend bien.
On savait qu'en Italie actuellement se passent des choses bien curieuses.
Des mariages où l'on pavoise dans des voitures copies conformes de celle de Mussolini.
La photo des époux au pied d'une photo ou d'une statue du même individu.
Bref, tout ce qui actuellement en Italie est en train de se réactiver.
Et ce ne sont pas les lois prises à l'encontre des sans-papiers, migrants clandestins qui me feront dire le contraire.
Ainsi, il est de bon ton de ramener en haute mer les barques de ceux qui sont en train de crever de faim, de soif, ou épuisés par une traversée de la Méditerranée où leur vie ne pèse pas plus que le frêle esquif où ils s'entassent à prix d'or.
Sans compter les tsiganes fichés d'office, menacés unilatéralement d'expulsion du territoire italien après un meurtre perpétré par l'un des leurs.
Peu importe que la criminalité n'est ni couleur, ni nationalité, la mafia et la camorra étant là pour le rappeler, ni même les moeurs plus que douteuses tant au niveau financier que dans sa vie personnelle de Berlusconi, Premier personnage de l'état ...
Argent tu es là, Argent vient dans mon cabas.
Mais que Carrefour, flirte allègrement avec tous les miasmes de cette histoire-là, vraiment il y a de quoi s'interroger et se dire que décidément ils ne sont pas fréquentables.
Il est vrai que pour eux, se promener pieds-nus dans leurs établissements est sans doute plus grave que vendre ces fioles aux effigies détestables.
Vendre à tout prix, tout et n'importe quoi, pour faire de l'argent...
Finalement, les Ahmadinejab de toutes sortes ont encore de beaux jours devant eux.
Avec l'aide de toutes les firmes qui ne regardent que leurs chiffres dividendes et bénéfices, ils n'ont aucun souci à se faire.
Depuis, Carrefour a décidé de retirer de la vente les bouteilles incriminées.
On se demande ainsi compte tenu de l'appellation du magasin, à quel carrefour de société ils se sont arrêtés,mais aussi si leur "morale" à géométrie variable, n'est pas durablement entachée ?
Tout çela pour un pourre-pif éxécrable qui fleurait l'oseille intellectuellement et moralement mal gagnée.
* Voir aussi l'article de Rue89
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