Brèves de la Fête de l'Huma 2009.
Brèves, parce que je n'ai pu rester les deux jours pourtant réservés à cet effet.
Brèves, parce qu'en une journée, on ne peut effectivement assister à tous les débats, les concerts, pas de don d'ubiquité.
Brèves parce que du coup, ce ne sera que mon regard et mon état d'esprit relayés ici.
Mais cela, c'est le propre d'un blog.
Une journée donc. une seule journée de samedi.
Arrivée tôt le matin, malgré un car qui comme chaque année aura pris la vadrouille.
Et cela n'a pas manqué, notre désormais "traditionnel détour" cette année, nous aura donc emmené du côté de Roissy.
Petit message à l'attention des sociétés qui nous louent leurs cars, et croyez-moi, ce n'est pas à but non lucratif : - "Et un investissement dans un GPS ? Non ?..."
Au prix de location à la journée, il serait rentabilisé en moins d'une semaine.
Mais passons, le soir ce sera encore pire...
Bref, nous voici arrivés.
La cohue n'est pas encore là, la déferlante humaine non plus.
Il est un peu plus de 10 h du matin et après avoir bu mon café au stand de la Fédération du PCF du loiret, je décide de flâner dans la quasi ville que devient le temps d'un week-end la fête de l'Huma.

La première photo que je prends est celle-ci.
Elle me fait sourire, un rien railleuse et me fait penser à un drôle d'individu qui a dit... mais qui n'est pas...
Nombreux ont été les blogueuses et blogueurs à en faire un billet.
Pour ma part, j'aime la sobriété des mots de Polyb.
Qui cependant, vidéos à l'appui ramène à d'autres éclats.

Et puis, à peine quelques stands plus loin, le fou rire me prend.
Pas la peine je crois de vous faire un dessin.
Cette photo bien évidemment, je la prends pour Nicolas de Partageons mon avis.
M'est avis que de cet endroit-là, on pourrait également faire une "Comète", le temps d'un week-end dans l'année.
Je poursuis mes déambulations.
Die Linke s'installe.

La Kabylie

La Palestine

Les deux, qui ont fait tousser ma Gab arrivée en fin de soirée avec son Gabier, mais elle n'a pas regretté m'a-t-elle écrit son détour par la fête de l'Huma.


Et puis au détour du chemin, "ces deux-là", le type à la casquette et celui au T-shirt blanc qui sortaient d'une grande discussion entre militants.
C'est bien Elie Domota, leader du LKP et Xavier Mathieu, des Conti.
J'en ai profité pour dire à Mathieu combien j'avais aimé son intervention dans l'émission " Mots Croisés" face à l'inénarrable Frédéric Lefèvre.

Quand à Elie, je lui ai fait part de ma réflexion concernant l'absence de femmes aux côtés du LKP dans les tribunes ou sur les estrades.
Pourtant, elles étaient toutes aussi nombreuses dans les manifs que les hommes, non ?
Que serait la société antillaise sans les femmes ?
Qu'aurait été la lutte du LKP sans les Femmes ?
Un peu interloqué au départ, il a fini par me dire : " Oui, tu as parfaitement raison..." en me serrant la main d'une manière volontaire et décidée.
Vous pensez bien que je serai à l'affût. Il me faut plus que des mots, et si les miens pouvaient commencer à porter ?
Et puis, il y a eu aussi ce jeune homme que j'ai photographié.
La photo paraît banale.
Le tract qu'il distribue l'est moins.
C'est l'appel à la Manif pour les droits des Femmes en Octobre prochain.

Et aussi celui-ci. Cette photo me touche. Le lieu, l'allure de ce jeune homme, la symbolique.

Des photos, j'en ai encore plein en mémoire, ma tête autant que celle de mon appareil photo.
De quoi faire un diaporama lorsque j'aurai le temps.
Du débat avec Sylviane Agacinski, sur la loi bio-éthique avec possibilités (?)de légalisation des mères porteuses, à celui du LKP, USTKE en passant par Alain Badiou, Bernard Stiegler, la journée a défilé à la vitesse grand V.
Je voulais assister au concert des Deep Purple, mais la foule compacte, dense m'a fait peur.
Ma claustrophobie a repris le dessus et j'ai filé.
L'excellent orchestre vénézuelien m'a un peu consolé.
Je me serais crue en Amérique Latine et j'étais bien.
L'espagnol chantait à mes oreilles et à mon coeur.
Voilà, je ne vous parle pas plus avant de la foule de l'après-midi, de la marée humaine, du monde, encore du monde, dans la bonne humeur et l'échange.
Nous sommes rentrés fort tard.
De nouveau, notre chauffeur a erré lamentablement dans Paris entre Parc de la Villette et Le Bourget.
Embouteillage, agacement, partis vers minuit nous sommes arrivés ...à 03H30 du matin.
Un peu n'importe quoi, mais revenus quand même sans autre encombre.
Aujourd'hui j'apprends qu'Eric Woerth a été sifflé, hué, empêché de tenir débat, tout comme Frédéric Mitterrand hier.
Je le regrette vivement, tout en sachant, mais est-ce une consolation ? que ce ne sont pas des militants de mon parti qui se sont commis dans cette pantalonnade.
Je n'ai aucune sympathie pour les individus cités plus haut.
Il me semble cependant que c'est bien en débattant et en démontant chacun de leurs mauvais arguments que nous aurions pu exprimer notre colère froide, leur montrer que nous ne sommes dupes de rien.
Dommage...
A suivre...
Brèves, parce qu'en une journée, on ne peut effectivement assister à tous les débats, les concerts, pas de don d'ubiquité.
Brèves parce que du coup, ce ne sera que mon regard et mon état d'esprit relayés ici.
Mais cela, c'est le propre d'un blog.
Une journée donc. une seule journée de samedi.
Arrivée tôt le matin, malgré un car qui comme chaque année aura pris la vadrouille.
Et cela n'a pas manqué, notre désormais "traditionnel détour" cette année, nous aura donc emmené du côté de Roissy.
Petit message à l'attention des sociétés qui nous louent leurs cars, et croyez-moi, ce n'est pas à but non lucratif : - "Et un investissement dans un GPS ? Non ?..."
Au prix de location à la journée, il serait rentabilisé en moins d'une semaine.
Mais passons, le soir ce sera encore pire...
Bref, nous voici arrivés.
La cohue n'est pas encore là, la déferlante humaine non plus.
Il est un peu plus de 10 h du matin et après avoir bu mon café au stand de la Fédération du PCF du loiret, je décide de flâner dans la quasi ville que devient le temps d'un week-end la fête de l'Huma.

La première photo que je prends est celle-ci.
Elle me fait sourire, un rien railleuse et me fait penser à un drôle d'individu qui a dit... mais qui n'est pas...
Nombreux ont été les blogueuses et blogueurs à en faire un billet.
Pour ma part, j'aime la sobriété des mots de Polyb.
Qui cependant, vidéos à l'appui ramène à d'autres éclats.

Et puis, à peine quelques stands plus loin, le fou rire me prend.
Pas la peine je crois de vous faire un dessin.
Cette photo bien évidemment, je la prends pour Nicolas de Partageons mon avis.
M'est avis que de cet endroit-là, on pourrait également faire une "Comète", le temps d'un week-end dans l'année.
Je poursuis mes déambulations.
Die Linke s'installe.

La Kabylie

La Palestine

Les deux, qui ont fait tousser ma Gab arrivée en fin de soirée avec son Gabier, mais elle n'a pas regretté m'a-t-elle écrit son détour par la fête de l'Huma.


Et puis au détour du chemin, "ces deux-là", le type à la casquette et celui au T-shirt blanc qui sortaient d'une grande discussion entre militants.
C'est bien Elie Domota, leader du LKP et Xavier Mathieu, des Conti.
J'en ai profité pour dire à Mathieu combien j'avais aimé son intervention dans l'émission " Mots Croisés" face à l'inénarrable Frédéric Lefèvre.

Quand à Elie, je lui ai fait part de ma réflexion concernant l'absence de femmes aux côtés du LKP dans les tribunes ou sur les estrades.
Pourtant, elles étaient toutes aussi nombreuses dans les manifs que les hommes, non ?
Que serait la société antillaise sans les femmes ?
Qu'aurait été la lutte du LKP sans les Femmes ?
Un peu interloqué au départ, il a fini par me dire : " Oui, tu as parfaitement raison..." en me serrant la main d'une manière volontaire et décidée.
Vous pensez bien que je serai à l'affût. Il me faut plus que des mots, et si les miens pouvaient commencer à porter ?
Et puis, il y a eu aussi ce jeune homme que j'ai photographié.
La photo paraît banale.
Le tract qu'il distribue l'est moins.
C'est l'appel à la Manif pour les droits des Femmes en Octobre prochain.

Et aussi celui-ci. Cette photo me touche. Le lieu, l'allure de ce jeune homme, la symbolique.

Des photos, j'en ai encore plein en mémoire, ma tête autant que celle de mon appareil photo.
De quoi faire un diaporama lorsque j'aurai le temps.
Du débat avec Sylviane Agacinski, sur la loi bio-éthique avec possibilités (?)de légalisation des mères porteuses, à celui du LKP, USTKE en passant par Alain Badiou, Bernard Stiegler, la journée a défilé à la vitesse grand V.
Je voulais assister au concert des Deep Purple, mais la foule compacte, dense m'a fait peur.
Ma claustrophobie a repris le dessus et j'ai filé.
L'excellent orchestre vénézuelien m'a un peu consolé.
Je me serais crue en Amérique Latine et j'étais bien.
L'espagnol chantait à mes oreilles et à mon coeur.
Voilà, je ne vous parle pas plus avant de la foule de l'après-midi, de la marée humaine, du monde, encore du monde, dans la bonne humeur et l'échange.
Nous sommes rentrés fort tard.
De nouveau, notre chauffeur a erré lamentablement dans Paris entre Parc de la Villette et Le Bourget.
Embouteillage, agacement, partis vers minuit nous sommes arrivés ...à 03H30 du matin.
Un peu n'importe quoi, mais revenus quand même sans autre encombre.
Aujourd'hui j'apprends qu'Eric Woerth a été sifflé, hué, empêché de tenir débat, tout comme Frédéric Mitterrand hier.
Je le regrette vivement, tout en sachant, mais est-ce une consolation ? que ce ne sont pas des militants de mon parti qui se sont commis dans cette pantalonnade.
Je n'ai aucune sympathie pour les individus cités plus haut.
Il me semble cependant que c'est bien en débattant et en démontant chacun de leurs mauvais arguments que nous aurions pu exprimer notre colère froide, leur montrer que nous ne sommes dupes de rien.
Dommage...
A suivre...
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