Chroniques de la peur ordinaire en Sarkozie : Houari encore
La nouvelle vient de tomber.
Lapidaire, sans âme, noire, abjecte, odieuse et détestable.
Celui qui vient de la prendre cette décision se comporte avec un zèle qui fait froid dans le dos.
De celui dont se revendiquaient les fonctionnaires de Vichy en prétendant n'obéir qu'aux ordres qui leur avaient été donnés.
Quoiqu'ici, celui dont je parle a un pouvoir discrétionnaire.
Un de ceux que l'on peut utiliser en son âme et conscience en étudiant les cas présentés avec humanité et bienveillance.
A-t-il des "comptes" à rendre justement. Des comptes de plus en plus gros et bien juteux ?
De ceux qui mettent en joie un Ministre de L'immigration, de ceux qui cautionnent une politique répugnante et haïssable qui sous prétexte de maîtrise de l'immigration n'est en fait
qu'une chasse ouverte aux étrangers, aux pères et mères étrangers, aux pauvres hères sensés être porteurs de tous les stygmates de la faillite de notre société.
La personne dont je parle ici, est le Préfet du Loiret.
Préfet qui vient de prendre une décision inique.
N'ayant pu avoir pour une fois gain de cause devant le juge aux libertés en juillet dernier en ce qui concerne le cas de Houari, celui-ci vient de se comporter tel un enfant irascible et acariâtre, trépignant devant un jouet qu'on lui a refusé .
Ainsi, pour ne pas avoir répondu à son triste et horrible caprice (expulser un jeune homme handicapé), Mr le Préfet dans
sa grande mansuétude et magnanimité qu'il convient de souligner ici, vient de faire appel de la décision du tribunal de grande Instance d'Orléans ordonnant la remise en
liberté de Houari, en saisissant la Cour de Cassation afin de faire abroger celle-ci.
Houari depuis Avril dernier n'a plus de papier, a perdu tout moyen de subsistance, son appartement, la possibilité de poursuivre ses soins, d'avoir une nouvelle prothèse, de se faire opérer, se
cache et tout cela pour une erreur de jugement plus que manifeste et qui frise l'aveuglément idéologique du Préfet du Loiret .
Je n'ai pas de mot pour dire ce que je ressens, un profond dégoût, de la colère , de la honte...
J'en appelle à Tous pour une grande mobilisation.
Il y a des moments ou le mot "STOP" est devenu une évidence, une injonction à revenir à la mesure et aux règles des Droits de l'Homme .
Où les valeurs de la République sont à remettre à l'ordre du jour.
A redire.
Fût-ce à un Préfet .
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