Opération un livre pour deux.
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, hier c'était la rentrée des classes.
Cela a été claironné, fanfaronné, plastronné sur toutes les chaînes TV, radio et presse écrite.
Et bien entendu : " Je vais bien, tout va bien ".
Nouvelle maxime "boonesque" de notre nouveau philosophe agréé Tsarkozy Ier qui remplacera agréablement le "Connais-toi, toi-même" de Socrate, celle-ci ayant le don d'agacer notre Président qui la juge la plus stupide du monde.
Alors de Darcos, qu'attendre de plus ?
Pour en revenir à Orléans, comme partout ailleurs en France, il y a eu la rentrée des classes : maternelles, primaires, collèges et lycées .
Et pour ma poussinette, petite dernière et dernière de la famille aussi.
Rentrée en 6ème s'il vous plaît .
Mais changement d'établissement donc.
La voici de ce fait propulsée à Jeanne d'Arc, établissement en passe d'être l'un des plus importants de la région puisqu'il a fusionné avec le collège Anatole Bailly qui disparaît du paysage académique.
Fermetures d'établissements, de classes, suppressions de postes d'enseignants...
Je ne vais pas vous refaire le petit laïus gouvernemental en "vogue", pas le journal où a trôné une certaine Carla, mais "vogue la galère", celle qui nous attend, enfants, parents et enseignants !
Anatole Bailly fermé donc.
Enfin fermé, pas vraiment puisqu'il va accueillir les élèves de Dunois, le temps que cet établissement lui-même fasse peau neuve.
Anatole Bailly prend le nom de Dunois durant l'opération, avant que de fermer définitivement ses portes une fois la rénovation de Dunois achevée.
Seul hic, pas assez de places pour les élèves de Dunois dans ce collège de remplacement temporaire .
Alors Jeanne d'Arc en bonne fille fêtée comme il se doit tous les 8 mai par les orléanais, arrive in extremis en grande salvatrice de toute cause perdue tel Zorro sur son Tornado (pas l'aspirateur, mais le cheval )autre héros du panthéon sarkozyste, pour faire rendre gorge à ce bug de rentrée scolaire qui n'en est pas un .
Rappelez-vous : "Tout va bien !"
Et puisque "Tout va bien ", inauguration de l'établissement en grande pompe avec tout le gratin local : conseil général, agglo, mairie, et même le préfet qui pour l'occasion est arrivé en retard se réservant ainsi pour la visite des locaux.
Dispensé d'office du discours d' Eric Doligé, président du Conseil général.
Discours inopinément et drôlatiquement interrompu par la sonnerie facétieuse des intercours .
Exit le "Dring" autoritaire et libérateur des fins de cours.
Place à une mélodie que ne renieraient pas les halls d'aéroport, de gare SNCF ou bien d'un temple de la consommation.
Mais vînt le tour du maire d'Orléans Serge Grouard pour prendre la parole.
Il gratifia au passage Eric Doligé qui venait en se trournant vers lui de dire :
- "Je vais maintenant passer la parole au maire d'Orléans " d'un
- " Oui, tout de même ". froid et peu amène.
On sait que ces deux-là ne s'aiment pas beaucoup.
Et cela se voit et s'entend.
Mais bref, passons.
Car le proviseur, principal hôte de ces lieux avec le personnel d'encadrement, de service, les enseignants ainsi que les élèves s'adressa enfin à l'assistance pour souhaiter une bonne rentrée à toutes ses ouailles.
Enfin pour couronner le tout, une gamine effarouchée, décontenancée et désignée d'office pour l'occasion remît solennellement les clés de l'établissement à Eric Doligé sous les crépitements des flashs des journalistes qui ne voulaient pour rien au monde manquer le spectacle !
Les bourgeois de Calais après Jeanne d'Arc.
Quelle Histoire !
J'allais toutefois oublier les maintes congratulations, auto-satisfactions du Président du conseil général sur cette opération réussie : "Sans doute la plus importante en France" (sic lui-même).
Et les élèves purent enfin visiter leur établissement accompagné de leur professeur principal, en apprendre le fonctionnement avant que de découvrir leur emploi du temps.
Vaste, grande et belle journée où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Donc au total :
- Six classes par niveaux ( de la 6ème à la 3ème ), plus une classe d'intégration, et
- une moyenne de 26/27 élèves par classe.
Journée de rentrée banale en somme.
Pour moi aussi.
Question habituelle aussi le soir venu :
- " Poussinette, tu me donnes tes livres à couvrir ?"
- " Non, ce n'est pas possible, je n'en ai pas "
- " Ah bon ? Ils te les donneront demain ? "
- " Non, nous sommes trop nombreux, alors il n'y en a pas pour tout le monde, on les aura peut-être dans un mois !!!!!!!"
Je vais bien, Tout va bien...
Cela a été claironné, fanfaronné, plastronné sur toutes les chaînes TV, radio et presse écrite.
Et bien entendu : " Je vais bien, tout va bien ".
Nouvelle maxime "boonesque" de notre nouveau philosophe agréé Tsarkozy Ier qui remplacera agréablement le "Connais-toi, toi-même" de Socrate, celle-ci ayant le don d'agacer notre Président qui la juge la plus stupide du monde.
Alors de Darcos, qu'attendre de plus ?
Pour en revenir à Orléans, comme partout ailleurs en France, il y a eu la rentrée des classes : maternelles, primaires, collèges et lycées .
Et pour ma poussinette, petite dernière et dernière de la famille aussi.
Rentrée en 6ème s'il vous plaît .
Mais changement d'établissement donc.
La voici de ce fait propulsée à Jeanne d'Arc, établissement en passe d'être l'un des plus importants de la région puisqu'il a fusionné avec le collège Anatole Bailly qui disparaît du paysage académique.
Fermetures d'établissements, de classes, suppressions de postes d'enseignants...
Je ne vais pas vous refaire le petit laïus gouvernemental en "vogue", pas le journal où a trôné une certaine Carla, mais "vogue la galère", celle qui nous attend, enfants, parents et enseignants !
Anatole Bailly fermé donc.
Enfin fermé, pas vraiment puisqu'il va accueillir les élèves de Dunois, le temps que cet établissement lui-même fasse peau neuve.
Anatole Bailly prend le nom de Dunois durant l'opération, avant que de fermer définitivement ses portes une fois la rénovation de Dunois achevée.
Seul hic, pas assez de places pour les élèves de Dunois dans ce collège de remplacement temporaire .
Alors Jeanne d'Arc en bonne fille fêtée comme il se doit tous les 8 mai par les orléanais, arrive in extremis en grande salvatrice de toute cause perdue tel Zorro sur son Tornado (pas l'aspirateur, mais le cheval )autre héros du panthéon sarkozyste, pour faire rendre gorge à ce bug de rentrée scolaire qui n'en est pas un .
Rappelez-vous : "Tout va bien !"
Et puisque "Tout va bien ", inauguration de l'établissement en grande pompe avec tout le gratin local : conseil général, agglo, mairie, et même le préfet qui pour l'occasion est arrivé en retard se réservant ainsi pour la visite des locaux.
Dispensé d'office du discours d' Eric Doligé, président du Conseil général.
Discours inopinément et drôlatiquement interrompu par la sonnerie facétieuse des intercours .
Exit le "Dring" autoritaire et libérateur des fins de cours.
Place à une mélodie que ne renieraient pas les halls d'aéroport, de gare SNCF ou bien d'un temple de la consommation.
Mais vînt le tour du maire d'Orléans Serge Grouard pour prendre la parole.
Il gratifia au passage Eric Doligé qui venait en se trournant vers lui de dire :
- "Je vais maintenant passer la parole au maire d'Orléans " d'un
- " Oui, tout de même ". froid et peu amène.
On sait que ces deux-là ne s'aiment pas beaucoup.
Et cela se voit et s'entend.
Mais bref, passons.
Car le proviseur, principal hôte de ces lieux avec le personnel d'encadrement, de service, les enseignants ainsi que les élèves s'adressa enfin à l'assistance pour souhaiter une bonne rentrée à toutes ses ouailles.
Enfin pour couronner le tout, une gamine effarouchée, décontenancée et désignée d'office pour l'occasion remît solennellement les clés de l'établissement à Eric Doligé sous les crépitements des flashs des journalistes qui ne voulaient pour rien au monde manquer le spectacle !
Les bourgeois de Calais après Jeanne d'Arc.
Quelle Histoire !
J'allais toutefois oublier les maintes congratulations, auto-satisfactions du Président du conseil général sur cette opération réussie : "Sans doute la plus importante en France" (sic lui-même).
Et les élèves purent enfin visiter leur établissement accompagné de leur professeur principal, en apprendre le fonctionnement avant que de découvrir leur emploi du temps.
Vaste, grande et belle journée où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Donc au total :
- Six classes par niveaux ( de la 6ème à la 3ème ), plus une classe d'intégration, et
- une moyenne de 26/27 élèves par classe.
Journée de rentrée banale en somme.
Pour moi aussi.
Question habituelle aussi le soir venu :
- " Poussinette, tu me donnes tes livres à couvrir ?"
- " Non, ce n'est pas possible, je n'en ai pas "
- " Ah bon ? Ils te les donneront demain ? "
- " Non, nous sommes trop nombreux, alors il n'y en a pas pour tout le monde, on les aura peut-être dans un mois !!!!!!!"
Je vais bien, Tout va bien...
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